Le Pulse en un battement... 💢
📜 Shutdown à Washington...
Pas d’accord budgétaire, 750 000 fonctionnaires mis au chômage temporaire. Les marchés restent calmes, mais l’absence de stats économiques crispe les investisseurs.
🚗 Auto : Stellantis met le turbo, les smalls gardent la trajectoire
Stellantis gagne +9,8 % avec une part de marché US en nette reprise (8,7 % en septembre). Dans l’ombre des géants, Akwel (+9,9 %), Delfingen (+3 %) et Actia (+7,6 %) montrent qu’on peut garder le cap malgré un marché cabossé.
💥STIF : Vive le BESS
CA semestriel +33 %, marge brute à 66,3 %, EBITDA à 25 % du CA. L’Asie devient son deuxième moteur, et le management vise 100 M€ de CA dès 2025. Pépite industrielle ou fusée sans plafond ? Le marché applaudit.
💥 Elon Musk le premier homme à 500 mds$
Mercredi, selon Forbes Real-Time Billionaires, sa fortune a atteint 500,1 milliards $ avant de redescendre à 499,1 milliards $ en fin de journée.
📷 Márquez, le phénix du MotoGP
Septième titre mondial, premier avec Ducati. Après blessures et doutes, l’Espagnol rejoint Valentino Rossi au panthéon. Le come-back d’une légende.
Le shutdown
Le psychodrame du budget aux États-Unis est habituel. Jusqu'à la dernière minute, on négocie et on menace dans chaque camp de "shutdown" puis on se met d'accord à minuit moins une. Mais pas cette fois et c'est une première depuis 7 ans. Il n'y a pas eu d'accord de dernière minute.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Le budget n'ayant pas été voté, le gouvernement n'a techniquement plus les moyens de payer une large partie des fonctionnaires. À noter que ce "shutdown" va également affecter la publication des statistiques économiques comme les chiffres de l'emploi qui étaient très attendus ce vendredi.
Pendant le shutdown le gouvernement met au chômage temporaire tous les fonctionnaires "non essentiels", les militaires et les policiers continueront par exemple à être payés.
On parle tout de même de 750 000 personnes.
Oui, je sais, vous vous dites que ce serait un rêve d'avoir un "shutdown" en France pour qu'on arrête de payer, même momentanément, les fonctionnaires non essentiels, mais nous n'avons pas ça en France.
Le rêve de Musk est parti trop tôt. Ce qui se passe lui aurait permis d'appliquer son programme DOGE. En effet, Trump a averti les Démocrates que s'ils ne votaient pas un accord, il virerait définitivement des dizaines de milliers de fonctionnaires au lieu de les mettre en chômage temporaire.
Les Démocrates ont peut-être fait un cadeau à Trump.
Pourquoi ce shutdown ?
Les Démocrates voulaient des concessions et notamment une renégociation des coupes budgétaires dans les programmes médicaux comme Medicaid.
Mais pour Trump, ces réductions faisaient partie des éléments essentiels et non négociables du budget. Le dernier shutdown en 2018 a duré un mois. Les négociations vont reprendre dès aujourd'hui.
L'impact sur les marchés est limité. Les marchés parient sur une situation qui ne sera pas durable et un accord dans quelques jours / semaines.
Les investisseurs sont surtout énervés de ne plus avoir de statistiques économiques...
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Coup d’accélérateur surprise dans un secteur auto pourtant en mode frein à main : Stellantis (+9,8% sur la semaine) a fait vrombir ses actions jeudi, dopées par une note de Morgan Stanley qui salue enfin un vrai redressement de sa part de marché aux États-Unis. Avec des volumes en hausse de 15% sur un an, le groupe grimpe à 8,7% de part de marché en septembre sur le territoire de l'oncle Sam (vs 7,2% en août) et s’offre une dynamique que ses rivaux européens peinent à suivre — Volkswagen recule à 3,7%, Mercedes glisse à 2,4%, quand BMW et Porsche grappillent quelques dixièmes. Côté marque américaine, GM reste solide à 17,3% et Ford gagne du terrain à 13%.
Derrière un contexte plutôt morose depuis quelques années dans le secteur auto, on peut noter du côté des smalls un certain nombre d’acteurs qui arrivent à montrer des signaux positifs depuis le début de l'année. Akwel (+9,9% sur la semaine), équipementier spécialisé dans le management des fluides et des mécanismes pour véhicules, parvient à stabiliser ses marges malgré un marché chahuté.
Delfingen (+3% sur la semaine), leader mondial des solutions de protection et de cheminement des réseaux électriques embarqués, redresse sa rentabilité tout en allégeant sa dette — et a vu son cours dopé ces derniers jours après que la holding des managers a finalisé le rachat des 7,1% détenus par le fonds NOBEL, portant sa participation à 13,1%.
Enfin, Actia (+7,6% sur la semaine), expert en électronique embarquée et systèmes connectés pour la mobilité, l’aéronautique et l’énergie, compense la faiblesse de l’auto grâce à une diversification bien menée. Trois exemples qui montrent que, même sur une route cabossée, il reste des trajectoires gagnantes.
STIF : Vive le BESS
STIF signe un premier semestre 2025 digne d’un feu d’artifice : un chiffre d’affaires de 36,7 M€ (+33% y/y), propulsé par la fusée BESS, le secteur de la protection contre les explosions de batteries électriques, qui grimpe de +65% à 18,1 M€ et s’impose comme le moteur du groupe. L’Asie devient la nouvelle star du show avec 12 M€ (33% du CA), pendant que les États-Unis lèvent un peu le pied à cause d’un décalage de commandes (coucou Tesla 👋).
Côté rentabilité, c’est carton plein : marge brute à 66,3%, EBITDA à 9,1 M€ (25% du CA) et résultat net qui flambe à 6,4 M€ (+88%). Et la suite s’annonce tout aussi musclée : le management vise 86,6 M€ de CA en 2025, voire 100 M€ en intégrant StuvEx et BOSS Products, avant de viser plus haut avec 200 M€ d’ici 2030.
Bref, STIF coche toutes les cases de la pépite de croissance : un mix produit qui booste la rentabilité, une expansion asiatique qui change d’échelle et une vision long terme qui fait rêver.
Après avoir atteint un sommet à 78,5 € l'action à l'ouverture du lendemain de la publication, l'action STIF termine la semaine à +2,5 %.
Elon Musk le premier homme à 500 mds$
Mercredi, selon Forbes Real-Time Billionaires, sa fortune a atteint 500,1 milliards $ avant de redescendre à 499,1 milliards $ en fin de journée.
📊 Derrière lui au classement :
Larry Ellison (Oracle) – 350,7 Md$
Mark Zuckerberg (Meta) – 245,8 Md$
Ce qui a fait la différence : la progression de Tesla (+4% en une journée) et la valorisation toujours soutenue de SpaceX et xAI.
Pour rappel en mars 2020, Musk pesait “seulement” 24,6 Md$. Sa fortune a donc été multipliée par 20 en cinq ans.
Tesla reste son principal levier (≈191 Md$), suivi de SpaceX (≈168 Md$) et xAI/X (≈60 Md$).
Plusieurs analystes estiment qu’il pourrait être le premier à franchir les 1 000 milliards $ de patrimoine net d’ici la prochaine décennie.
©SpaceX
©Moto valley
Dimanche dernier, au Japon, Marc Márquez a ressuscité. Six ans après son dernier sacre, l’Espagnol a conquis un septième titre MotoGP, premier avec Ducati, refermant ainsi une parenthèse où se sont mêlés blessures, opérations et doutes abyssaux. On l’avait cru brisé, on le retrouve impérial. Au fil d’une saison d’une maîtrise clinique, il a pris le large au classement, s’assurant la couronne avec cinq Grands Prix d’avance.
L’émotion, palpable jusque dans le paddock, disait tout : l’enfant prodige devenu vétéran n’a jamais cessé de croire à son retour. Avec ce septième sacre, Márquez rejoint Valentino Rossi dans le panthéon, et inscrit son nom un peu plus profondément dans l’histoire.
Plus qu’une victoire sportive, c’est la démonstration qu’une carrière peut se réinventer, même après l’épreuve, même après les cicatrices.