Le Pulse en un battement... 💢
📜 Trump, Nobel de la paix ?
L’accord entre Israël et le Hamas est signé, les otages doivent être libérés. En toile de fond : une reconfiguration complète du Moyen-Orient. L’Arabie saoudite prête à rejoindre les Accords d’Abraham, l’Iran isolé, et un pétrole en chute libre.
🌳 Cogra rallume la flamme
+25 % en Bourse après un T1 en hausse de +16,5 % à 9,9 M€. Le marché du granulé repart, la société retrouve des marges et la rentabilité revient en ligne de mire.
💻 ESN françaises : bug politique
Cegedim (–5,4 %), IT Link (–5,0 %), Wavestone (–3,4 %)... Le secteur souffre d’un climat politique délétère et d’une visibilité réduite sur les contrats publics. Entre incertitude nationale et demande en berne, la tech de service française tourne au ralenti.
🎲 Wall Street parie sur Polymarket
Le propriétaire du NYSE prépare un investissement de 2 Md$ dans la plateforme de paris prédictifs la plus sulfureuse du moment. Objectif : transformer la spéculation en data exploitable. Quand le futur devient une matière première financière.
🏁 GP Explorer : fin de course marquante
Dernier tour pour l’événement signé Squeezie : 60 000 spectateurs, 1,4 million de viewers, et un finish émouvant sur le circuit du Mans.
Trump, prix Nobel de la paix ?
L'accord entre Israël et le Hamas a été signé et les otages devraient être libérés dans les jours qui viennent. Mais au-delà de l'arrêt de la guerre à Gaza, c'est l'ensemble de la région qui pourrait être totalement reconfigurée d'un point de vue géopolitique mais aussi économique. Avec, notamment, un impact majeur sur les cours du pétrole et donc sur le pouvoir d'achat.
Explications.
Deal !! Encore un deal pour Trump. Et un deal historique, le mot est faible. Qui devrait mettre fin à deux ans de guerre à Gaza. Permettre la libération des otages. Et l'arrêt des combats. Un deal obtenu en quelques jours.
Au-delà de gaza cet accord devrait permettre une reconfiguration complète de la région. Géopolitique d'abord. On peut s'attendre à ce que l'Arabie saoudite signe dans la foulée les accords d'Abraham. Des accords que Trump avait inaugurés entre les Émirats arabes unis et Israël. Accords signés également par Bahreïn, le Soudan et le Maroc. D'autres pays pourraient également suivre.
La priorité pour la région et c'est le pari de Trump, pourrait devenir l'économie. Les États du Golfe doivent "pivoter" et le temps presse. Ils doivent diversifier de toute urgence leurs revenus pour réduire leur dépendance au pétrole dont l'avenir n'est plus assuré. Et pour pivoter, ils ont besoin des États-Unis avec lesquels ils souhaitent signer des partenariats. Le Qatar a déjà signé un deal de coopération économique et militaire avec les États-Unis après avoir accepté le plan Trump.
L’iran isolé face à cette future alliance de circonstance entre les États-Unis, Israël et une partie des pays de la région, l'Iran va se trouver encore plus isolé. Il a perdu une partie de ses proxys dont le Hamas, un Hezbollah très affaibli, la Syrie. Il ne lui reste guère que les Houthis du Yémen dont les capacités de nuisance sont limitées.
Au-delà de la région cette reconfiguration historique va avoir un impact sur les équilibres économiques mondiaux. À commencer par un impact sur le pétrole. Trump veut augmenter le pouvoir d'achat des ménages américains et réduire l'inflation. Et un des moyens les plus simples est de faire baisser le pétrole. Un pétrole qui a déjà chuté et qui pourrait continuer à chuter dans les mois qui viennent. Une très bonne nouvelle pour l'économie mondiale.
Quoi qu'on pense du personnage si Trump parvient à faire la paix au Moyen-Orient, il mérite le prix Nobel de la paix.
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Le spécialiste français du granulé de bois Cogra s’est offert une belle flambée cette semaine, avec une hausse de plus de 21,7% en Bourse. Le marché a salué la publication d’un très bon chiffre d’affaires trimestriel, qui confirme le retour en forme de la société.
Sur le 1er trimestre 2025/2026, Cogra a réalisé 9,9 millions d’euros de ventes, en progression de +16,5 % par rapport à l’an dernier. Une belle performance pour une période habituellement calme, portée par une demande qui repart, aussi bien chez les particuliers que les clients pros.
Après une année 2024/2025 compliquée, marquée par une baisse d’activité et un résultat dans le rouge, ce début d’exercice a tout d’un nouveau départ. La direction évoque un marché plus équilibré et un retour à des marges correctes équilibré et espère un retour rapide à la rentabilité. De quoi redonner confiance aux investisseurs.
Entre reprise du business et regain d’intérêt boursier, Cogra s’impose comme la belle surprise de la semaine dans le secteur de l’énergie.
💻 ESN françaises bug politique
Cette semaine, notre échantillon d’ESN françaises a perdu du terrain : Cegedim (-6,2 %), IT Link (-4,6 %), Aubay (-4,2 %), Solutions 30 (-4,1 %), Wavestone (-4,6 %), Infotel (-3,2 %).
Le facteur principal ? leur forte dépendance au marché français. Beaucoup de ces ESN travaillent avec des grands comptes ou des collectivités publiques. Et cette semaine, la France traverse une vraie période d’incertitude politique : le Premier ministre Sébastien Lecornu a démissionné, quelques heures après avoir formé son gouvernement, plongeant le pays dans une énième crise politique. Cette instabilité fait réfléchir les investisseurs et ralentit la visibilité sur les commandes publiques, notamment dans des secteurs clés comme la santé, les infrastructures ou la cybersécurité.
Cette nouvelle s’ajoute à un contexte déjà épineux pour le secteur. Plus tôt cette année, un rapport de Numeum prévoyait une baisse de -2,1% du marché des ESN en France témoignant d’un manque de dynamisme évident.
Certains dossiers ajoutent un peu de pression : Solutions 30 a récemment publié des résultats semestriels décevants qui se sont traduits par un creusement de la perte nette.
Pas de panique non plus : les ESN ont déjà connu pire. Mais entre le climat politique et un marché français qui tourne au ralenti, difficile d’imaginer un rebond immédiat.
Wall Street mise gros sur Polymarket 🎲
C’est sans doute le pari le plus audacieux de l’année.
Le propriétaire de la Bourse de New York (NYSE) envisage d’injecter jusqu’à 2 milliards de dollars dans Polymarket, la plateforme américaine de paris prédictifs où l’on peut miser sur… à peu près tout.
D’une éventuelle démission d’Emmanuel Macron au prochain shutdown américain, aucun sujet n’échappe à la spéculation.
Intercontinental Exchange (ICE), la maison mère du NYSE, voudrait valoriser Polymarket autour de 8 milliards de dollars. Son plan : devenir le distributeur mondial des données issues de la plateforme et transformer les paris des utilisateurs en indicateurs exploitables par les marchés financiers.
En clair, faire de la perception du futur une nouvelle matière première pour Wall Street.
Polymarket, longtemps dans le collimateur des régulateurs américains (et toujours interdite en France), revendique 250 000 utilisateurs actifs par mois et plus de 1,3 milliard de dollars de volumes mensuels, uniquement en stablecoin USDC.
Pour ICE, c’est une façon d’entrer dans le monde de la crypto sans passer par les banques traditionnelles.
Un double intérêt stratégique
D’un côté, ICE apporte une crédibilité institutionnelle à Polymarket. De l’autre, elle met la main sur une mine de données comportementales des informations précieuses à l’heure où tout devient un actif, y compris les probabilités.
Polymarket s’était déjà fait remarquer en 2024 en prédictant la victoire de Donald Trump, performance que Elon Musk avait saluée comme “plus fiable qu’un sondage”.
La plateforme a depuis séduit Peter Thiel, Donald Trump Jr., et désormais… le NYSE.
Wall Street ne se contente plus d’observer les marchés. Elle parie dessus.
©zonebourse
©GPExplorer
Samedi dernier, le circuit Bugatti du Mans a accueilli la dernière édition du GP Explorer, devant 60 000 spectateurs et plus de 1,4 million de viewers sur Twitch. Pour la première fois, l’événement était aussi diffusé sur France 2, symbole de son passage du web à la télé.
La Patrouille de France a survolé le circuit au départ, offrant un moment solennel et tricolore pour cette “Last Race”.
Sur la piste, la tension était maximale : Karchez s’est imposé, devant Kaatsup et Maxime Biaggi. Squeezie, ému, a terminé sa course à pied sous les ovations.
Né comme un pari fou, le GP Explorer s’est achevé comme un véritable événement national mélange unique de sport, d’émotion et de culture internet.