Technip Energies

Née en 2021, du spin-off de TechnipFMC et dirigée par Arnaud Piéton, Technip Energies a su rapidement s’imposer à l’international comme l’un des acteurs incontournables des technologies et de l’ingénierie pour l’énergie et la chimie. Sa mission est claire : opérer au service de la transition énergétique. Présente dans 34 pays avec plus de 17000 collaborateurs, la société affiche aujourd’hui une capitalisation d’environ 6,6 Md€. 

Son modèle repose sur deux segments complémentaires, Project Delivery et Technology, Product & Services (TPS) qui combinent l’exécution de mégaprojets d’ingénierie, de fourniture et de construction (EPC) et la monétisation d’un portefeuille de technologies propriétaires (GNL, hydrogène, éthylène, gestion du CO2, chimie durable, ...). Cette architecture agile et légère en capital permet d’orchestrer à grande échelle des solutions complètes basées sur l’innovation.

Contrairement aux acteurs généralistes, le groupe se concentre sur des dossiers lourds et réglementés : centrale « Net Zéro » de Teesside au Royaume-Uni ou encore mégaprojets GNL aux Emirats Arabes Unis. La société bénéficie de sa forte capacité à innover pour être sur le devant de la scène dans les projets les plus compliqués et décisifs auxquels d’autres acteurs ne peuvent pas répondre. 

Sur le plan financier, 2024 a été une année de confirmation. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 6,9 Md€, en progression de +14%, et un EBITDA récurrent de 608 M€ (+13%). Technip Energies a enregistré plus de 10 Md€ de prises de commandes pour la deuxième année consécutive, signe d’une activité en croissance. 

Le premier trimestre 2025 a démarré fort avec le premier trimestre. Technip Energies a vu son chiffre d’affaires passer à 1,85Md€, soit une augmentation de +22% par rapport au T1 2024, a généré un EBITDA récurrent de 162M€ (+19%) et voit son carnet de commandes approcher les 20Md€, garantissant sa trajectoire de revenus. Cette dynamique montre que sa croissance est bien portée par un solide flux continu de projets. La guidance annuelle est maintenue avec une estimation des revenus de Project Delivery et de TPS supérieurs à 6 Md€ et 2,6 Md€, respectivement, reflétant une forte hausse attendue du chiffre d’affaires.

Sa discipline financière se traduit par ailleurs par un dividende relevé à 0,85€ par action au titre de 2024, soit une augmentation de près de +50%, soutenu par une conversion de cash élevée et un bilan sain offrant de la flexibilité pour de potentiels partenariats ou acquisitions. 

Autour de 37€ l’action, le titre se traite sur des multiples encore raisonnables, vu la visibilité future annoncée, avec un P/E ratio 2025e d’environ 15x et un EV/EBITDA autour de 6x.

Technip Energies combine une spécialisation technologique rare, une exécution rigoureuse de projets critiques et une gestion financière pertinente. L’entreprise est bien positionnée pour continuer de capitaliser sur la demande croissante de solutions énergétiques plus propres.

"La présente newsletter a été préparée par EuroLand Corporate indépendamment des sociétés mentionnées et est diffusée à titre purement informatif. 
Cette newsletter ne constitue ni ne fait partie d'aucune offre de cession ou de souscription de titres ni d'aucune invitation à une offre d'achat ou de souscription de titres. Ni la présente newsletter, ni une quelconque partie de cette newsletter, ne constitue le fondement d'un quelconque contrat ou engagement, et ne doit être utilisé à l'appui d'un tel contrat ou engagement ou constituer une incitation pour conclure un tel contrat ou engagement. 
Toutes opinions, prévisions, projections et/ou estimations éventuellement formulées dans ce document sont entièrement celles d'EuroLand Corporate et sont données dans le cadre de ses activités usuelles de recherche et ne doivent pas être considérées comme ayant été autorisées ou approuvées par toute autre personne. 
Toutes opinions, prévisions, projections et/ou estimations éventuellement contenues dans cette newsletter reflètent le jugement d'EuroLand Corporate à la date à laquelle elle est publiée, et il ne peut être garanti que les résultats ou évènements futurs soient en ligne avec ces opinions, prévisions, projections et/ou estimations. Ces opinions, prévisions, projections et/ou estimations peuvent faire l'objet de modifications par la suite sans préavis ni notification, leur exactitude n'est pas garantie et elles peuvent être incomplètes ou synthétisées. Ce document peut donc ne pas contenir toutes les informations relatives à la Société. 
EuroLand Corporate attire l'attention du lecteur sur le fait que dans le respect de la réglementation en vigueur, il peut arriver que ses dirigeants ou salariés possèdent à titre personnel des valeurs mobilières ou des instruments financiers susceptibles de donner accès aux valeurs mobilières émises par la Société, sans que ce fait soit de nature à remettre en cause l'indépendance d'EuroLand Corporate dans le cadre de l'établissement de cette newsletter. 
Tout investisseur doit se faire son propre jugement quant à la pertinence d'un investissement dans une quelconque valeur mobilière émise par la Société, en tenant compte des mérites et des risques qui y sont associés, de sa propre stratégie d'investissement et de sa situation légale, fiscale et financière. 
EuroLand Corporate n'a pas vérifié de manière indépendante les informations fournies dans cette newsletter. A ce titre, aucune déclaration ou garantie, implicite ou explicite, n'est donnée quant à la sincérité, l'exactitude, l'exhaustivité ou la véracité des informations, opinions, prévisions, projections et/ou estimations contenues dans la présente newsletter. EuroLand Corporate, ni aucun de ses membres, dirigeants, employés ou conseillers, ni toute autre personne n’accepte d’être tenu d’une quelconque responsabilité (en raison d’une négligence ou autrement) pour tout préjudice de quelque nature que ce soit qui résulterait de l'utilisation de la présente newsletter, de son contenu, de son exactitude, de toute omission dans la présente newsletter, ou encore lié d'une quelconque manière à la présente newsletter.
La présente newsletter ne peut être reproduite, communiquée ou diffusée, directement ou indirectement, dans son intégralité ou en partie, de quelque façon que ce soit sans l'accord d'EuroLand Corporate. 
Ce document ne peut être diffusé auprès de personnes soumises à certaines restrictions. Ainsi, en particulier, au Royaume-Uni, ce document s'adresse uniquement aux personnes qui (i) sont des professionnels en matière d'investissements au sens de l'article 19(5) du Financial Services and Markets Act 2000 (Financial Promotion) Order 2005 (tel qu'actuellement en vigueur, ci-après le « Financial Promotion Order »), (ii) sont visées à l'article 49(2) (a) à (d) (« high net worth companies, unincorporated associations etc. ») du Financial Promotion Order, (iii) sont en dehors du Royaume-Uni, ou (iv) sont des personnes à qui une invitation ou une incitation à s'engager dans des activités d'investissement (au sens de la section 21 du Financial Services and Markets Act 2000) dans le cadre de l'émission ou de la cession de toutes valeurs mobilières peut être légalement communiquée, directement ou indirectement (toutes ces personnes étant dénommées ensemble, les « Personnes Habilitées »). Ce document s'adresse uniquement aux Personnes Habilitées et ne peut être utilisé par aucune personne autre qu'une Personne Habilitée. Toute personne autre qu’une Personne Habilitée doit s’abstenir d’utiliser ou de se fonder sur le présent document et les informations qu’il contient. 
Ni ce document ni aucune copie de celui-ci ne peut être transmis ou distribué aux Etats-Unis d’Amérique, ou être distribués, directement ou indirectement, aux Etats-Unis d’Amérique. Tout manquement à cette restriction peut constituer une violation de la règlementation boursière des Etats-Unis d’Amérique.Ni le présent document ni aucune copie de celui-ci ne peut être transmis ou distribué au Canada, en Australie, ou au Japon. La distribution du présent document dans d’autres juridictions peut constituer une violation des dispositions légales et règlementaires en vigueur. Les personnes entrant en possession de ce document doivent s’informer et se conformer à ces lois et règlements. En acceptant de recevoir cette note de recherche, vous acceptez d’être lié par les restrictions visées ci-dessus."

SMAIO

Cotée sur Euronext Growth depuis avril 2022, SMAIO est une medtech spécialisée dans les solutions intégrées pour la chirurgie rachidienne complexe. La société a connu un parcours boursier en deux temps, marqué par une stabilisation post-IPO puis une forte réaccélération depuis le début de l’année 2025. Avec un titre en hausse de plus de +160% YTD, plusieurs éléments nous laissent penser que le potentiel reste loin d’être épuisé.

En premier lieu, SMAIO est positionnée sur une thématique de fond : le vieillissement démographique et la prévalence croissante des pathologies dégénératives de la colonne vertébrale. Le marché mondial de la chirurgie rachidienne progresse de +10% par an, porté par la recherche de procédures plus sûres, plus personnalisées et moins invasives. 

SMAIO y répond via une plateforme unique, I-Kontrol, combinant planification 3D, implants adaptatifs et outils numériques de suivi. Elle se distingue ainsi par une approche intégrée, particulièrement pertinente dans les cas complexes, là où la valeur ajoutée est la plus forte. Ce qui lui permet de largement surperformer la croissance de son industrie et de grapiller progressivement des parts de marché. 

À cela s’ajoute une dynamique commerciale en nette accélération. Le chiffre d’affaires du premier semestre 2025 est ressorti à 5,0 M€, en croissance de +126 % sur un an, soit presque autant que le chiffre d’affaires réalisé sur l’ensemble de l’exercice 2024. La tendance est principalement tirée par les États-Unis, plus gros marché mondial, où SMAIO a réalisé 3,8 M€ sur la période. Une croissance annuelle de +360 %. 

Cette performance repose sur une stratégie simple et efficace, orientée autour de la collaboration avec les principaux centres de référence en matière de chirurgie rachidienne. Le groupe adresse désormais dix de ces établissements à travers le pays, et compte bien sceller d’autres partenariats dans le futur proche afin de continuer à capitaliser sur les retours d’expérience très positifs des chirurgiens utilisateurs, ainsi que sur l’enthousiasme général pour l’offre du groupe. La direction générale et commerciale s’est d’ailleurs installée à Dallas dès 2024, signe d’une ambition croissante dans la zone. 

Autre point différenciant : la structure financière, qui s’est nettement renforcée. Au cours du semestre, SMAIO a levé 2,5 M€, dont 1,5 M€ en capital et 1 M€ en obligations convertibles, ce qui porte la trésorerie à 4,8 M€ au 30 juin 2025. Cette assise financière permet d’accélérer la feuille de route sans aucune inquiétude de financement. Les ressources sont prioritairement allouées à la poursuite du déploiement commercial aux États-Unis et au renforcement de l’avantage compétitif du groupe à travers l’investissement en R&D et en innovation. 

Enfin, les perspectives financières sont plutôt réjouissantes. Avec une feuille de route très claire, la tendance observée sur le premier semestre va vraisemblablement se poursuivre sur la seconde partie d’année. En matière de résultats, cette trajectoire de top line devrait permettre au groupe de se rapprocher de son breakeven d’EBITDA dès 2025 pour ensuite rapidement devenir rentable. La structure de coûts est sous contrôle, et la forte exposition aux Etats-Unis, où les chirurgies pratiquées sont bien plus chères qu’en Europe, permet de dégager des niveaux de marge brute sans équivalent. 

En résumé, SMAIO présente tous les atouts d’une pépite medtech en phase d’accélération: un positionnement sur une spécialité à haute valeur, une dynamique commerciale très solide portée par le premier marché du secteur, une structure financière saine et une rentabilité à portée de main.  Un parcours encore jeune, mais déjà convaincant, et qui réserve de belles promesses.  

Sword Group

Fondée en 2000 par son actuel PDG Jacques Mottard, Sword Group est une ESN à suivre de près. Depuis près de 25 ans, elle s’est faite une place de choix dans le domaine du conseil technologique, avec une stratégie claire : se concentrer sur des missions à forte valeur ajoutée pour des clients exigeants, souvent dans des secteurs sensibles ou fortement régulés.

Le groupe s’appuie sur une organisation agile, en business units, qui lui permet de rester proche de ses clients et de s’adapter aux spécificités locales ou sectorielles. Ce modèle décentralisé favorise la réactivité, l’expertise ciblée, et une excellente exécution opérationnelle.

À l’inverse de certaines ESN généralistes, Sword se positionne principalement sur des sujets complexes : transformation numérique d’administrations publiques, cybersécurité, traitement de données critiques, architecture logicielle sur mesure… Autant de missions qui nécessitent un savoir-faire pointu, une compréhension fine des enjeux métiers et une forte capacité d’engagement dans la durée.

Ce positionnement sélectif s’appuie aujourd’hui sur plusieurs relais de croissance clairement identifiés :

L’exposition de Sword à des marchés en forte croissance lui permet d’afficher une évolution très positive de ses fondamentaux. En 2024, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 331 M€, en progression de +9,3 %, avec une marge d’EBITDA de 12%, signe d’une activité bien maîtrisée. Engagé dans un plan stratégique jusqu’en 2028, le groupe affiche un objectif ambitieux : une croissance organique annuelle moyenne à deux chiffres entre 2024 et 2028 tout en préservant une marge d’EBITDA de 12%. Pour le moment, Sword tient la cadence et a récemment signé six nouveaux contrats pluriannuels qui viennent ajouter 135 M€ à un carnet de commandes déjà bien étoffé. Ce dernier atteignait 631,8 M€ à fin 2024 (avant la signature de ces nouveaux contrats), soit 21,1 mois de budget. Au-delà de son positionnement, la croissance de Sword est alimentée par un modèle basé sur l’alignement des intérêts des managers de business units à leurs performances : les share deals. Pour se faire, la société a crée un fonds d’investissement dédié dont les parts sont souscrites par les managers. Après une période généralement comprise entre 3 et 5 ans, les plans prévoient un rachat de leurs parts par le fonds. Ce mécanisme contribue efficacement à la bonne performance des business units.

Avec une trésorerie de près de 70 M€, le groupe dispose d’une puissance feu financière importante qui lui donne les moyens de saisir des opportunités de croissance externe sans déséquilibrer sa structure. Cela permet aussi à la société de mener une politique de dividende généreuse avec un rendement avoisinant 5%.

En Bourse, le titre reste raisonnablement valorisé. À 37,6 €, Sword affiche une capitalisation de 358 M€, soit un multiple PER 2025 de 12,4x, en dessous de certaines sociétés comparables, exhibant pourtant des fondamentaux moins rutilants.

Avec une stratégie lisible, des relais de croissance concrets, une rentabilité solide et une politique de dividende généreuse, Sword offre un profil de valeur de fond de portefeuille particulièrement attractif avec une régularité exemplaire

Sarantis Group, la crème de la crème !

Fondée en 1930 et introduite en bourse en 2012, Sarantis est une société familiale spécialisée dans les biens de consommation à destination des marchés d'Europe de l'Est. Contrôlée à hauteur de 46 % par la famille fondatrice, elle bénéficie d’un flottant supérieur à 50 %. Depuis son IPO, le titre affiche une performance exceptionnelle de près de +1 000 %, reflet d’une trajectoire opérationnelle solide et d’une gouvernance rigoureuse. Le groupe est aujourd’hui valorisé à environ 860 M€.

Sarantis développe, fabrique et commercialise des produits d’hygiène personnelle, de soins de la peau, de beauté ainsi que des produits d’entretien domestique. Sa présence est concentrée sur des marchés dynamiques comme la Grèce, la Roumanie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie – autant de pays à croissance soutenue où la consommation continue de se structurer.

Le modèle économique repose sur un portefeuille de marques bien équilibré entre développement interne et acquisitions ciblées. Cette stratégie s’est traduite par un doublement du chiffre d'affaires en dix ans, passé de 248 M€ à plus de 600 M€ en 2024, avec une rentabilité croissante où la marge d’EBIT dépasse les 10 %. Le groupe affiche une génération de FCF récurrente, lui permettant de combiner dividende (0,30 € par action, soit un payout ratio de 43,5 %) et programme de rachats d’actions.

En mars 2025, Sarantis est revenu en position de trésorerie nette, grâce à une gestion prudente de son bilan. Ce retour à un profil net cash fait suite à l’acquisition de Stella Pack (74 M€ de chiffre d'affaires, marge d’EBITDA de 15 %), intégrée sans recours à l’endettement. Cette opération stratégique renforce son ancrage industriel tout en apportant des synergies opérationnelles. 

Pour l’exercice à venir, la société anticipe un chiffre d’affaires en croissance de +4,7 % et une progression de l’EBIT de +14,8 %, améliorant son taux de marge de 10,0 % à 11,1 %. Si cette croissance organique marque un léger ralentissement, elle s’inscrit dans un environnement de consommation plus normalisé après les effets de rattrapage post-Covid et dans un contexte inflationniste apaisé. Enfin, malgré la hausse du titre, la valorisation de Sarantis reste acceptable au regard des fondamentaux solides et du potentiel de développement toujours présent. Sur les estimations 2025, Sarantis se traite à moins de 9x P/E, 10x EV/EBITDA et 13x EV/EBIT.

Disclaimer

"La présente newsletter a été préparée par EuroLand Corporate indépendamment des sociétés mentionnées et est diffusée à titre purement informatif. 
Cette newsletter ne constitue ni ne fait partie d'aucune offre de cession ou de souscription de titres ni d'aucune invitation à une offre d'achat ou de souscription de titres. Ni la présente newsletter, ni une quelconque partie de cette newsletter, ne constitue le fondement d'un quelconque contrat ou engagement, et ne doit être utilisé à l'appui d'un tel contrat ou engagement ou constituer une incitation pour conclure un tel contrat ou engagement. 
Toutes opinions, prévisions, projections et/ou estimations éventuellement formulées dans ce document sont entièrement celles d'EuroLand Corporate et sont données dans le cadre de ses activités usuelles de recherche et ne doivent pas être considérées comme ayant été autorisées ou approuvées par toute autre personne. 
Toutes opinions, prévisions, projections et/ou estimations éventuellement contenues dans cette newsletter reflètent le jugement d'EuroLand Corporate à la date à laquelle elle est publiée, et il ne peut être garanti que les résultats ou évènements futurs soient en ligne avec ces opinions, prévisions, projections et/ou estimations. Ces opinions, prévisions, projections et/ou estimations peuvent faire l'objet de modifications par la suite sans préavis ni notification, leur exactitude n'est pas garantie et elles peuvent être incomplètes ou synthétisées. Ce document peut donc ne pas contenir toutes les informations relatives à la Société. 
EuroLand Corporate attire l'attention du lecteur sur le fait que dans le respect de la réglementation en vigueur, il peut arriver que ses dirigeants ou salariés possèdent à titre personnel des valeurs mobilières ou des instruments financiers susceptibles de donner accès aux valeurs mobilières émises par la Société, sans que ce fait soit de nature à remettre en cause l'indépendance d'EuroLand Corporate dans le cadre de l'établissement de cette newsletter. 
Tout investisseur doit se faire son propre jugement quant à la pertinence d'un investissement dans une quelconque valeur mobilière émise par la Société, en tenant compte des mérites et des risques qui y sont associés, de sa propre stratégie d'investissement et de sa situation légale, fiscale et financière. 
EuroLand Corporate n'a pas vérifié de manière indépendante les informations fournies dans cette newsletter. A ce titre, aucune déclaration ou garantie, implicite ou explicite, n'est donnée quant à la sincérité, l'exactitude, l'exhaustivité ou la véracité des informations, opinions, prévisions, projections et/ou estimations contenues dans la présente newsletter. EuroLand Corporate, ni aucun de ses membres, dirigeants, employés ou conseillers, ni toute autre personne n’accepte d’être tenu d’une quelconque responsabilité (en raison d’une négligence ou autrement) pour tout préjudice de quelque nature que ce soit qui résulterait de l'utilisation de la présente newsletter, de son contenu, de son exactitude, de toute omission dans la présente newsletter, ou encore lié d'une quelconque manière à la présente newsletter.
La présente newsletter ne peut être reproduite, communiquée ou diffusée, directement ou indirectement, dans son intégralité ou en partie, de quelque façon que ce soit sans l'accord d'EuroLand Corporate. 
Ce document ne peut être diffusé auprès de personnes soumises à certaines restrictions. Ainsi, en particulier, au Royaume-Uni, ce document s'adresse uniquement aux personnes qui (i) sont des professionnels en matière d'investissements au sens de l'article 19(5) du Financial Services and Markets Act 2000 (Financial Promotion) Order 2005 (tel qu'actuellement en vigueur, ci-après le « Financial Promotion Order »), (ii) sont visées à l'article 49(2) (a) à (d) (« high net worth companies, unincorporated associations etc. ») du Financial Promotion Order, (iii) sont en dehors du Royaume-Uni, ou (iv) sont des personnes à qui une invitation ou une incitation à s'engager dans des activités d'investissement (au sens de la section 21 du Financial Services and Markets Act 2000) dans le cadre de l'émission ou de la cession de toutes valeurs mobilières peut être légalement communiquée, directement ou indirectement (toutes ces personnes étant dénommées ensemble, les « Personnes Habilitées »). Ce document s'adresse uniquement aux Personnes Habilitées et ne peut être utilisé par aucune personne autre qu'une Personne Habilitée. Toute personne autre qu’une Personne Habilitée doit s’abstenir d’utiliser ou de se fonder sur le présent document et les informations qu’il contient. 
Ni ce document ni aucune copie de celui-ci ne peut être transmis ou distribué aux Etats-Unis d’Amérique, ou être distribués, directement ou indirectement, aux Etats-Unis d’Amérique. Tout manquement à cette restriction peut constituer une violation de la règlementation boursière des Etats-Unis d’Amérique.Ni le présent document ni aucune copie de celui-ci ne peut être transmis ou distribué au Canada, en Australie, ou au Japon. La distribution du présent document dans d’autres juridictions peut constituer une violation des dispositions légales et règlementaires en vigueur. Les personnes entrant en possession de ce document doivent s’informer et se conformer à ces lois et règlements. En acceptant de recevoir cette note de recherche, vous acceptez d’être lié par les restrictions visées ci-dessus."

Kinépolis

Un redressement qui pourrait bien faire son cinéma

Un modèle éprouvé, encore sous-estimé

Créé en 1997 à la suite de la fusion de deux groupes familiaux belges, Kinepolis est devenu un acteur majeur du cinéma européen. Présent dans 10 pays, le groupe exploite aujourd’hui plus de 110 cinémas, représentant près de 1 200 écrans, avec un positionnement résolument premium (sièges confort, son immersif, écrans géants…). Grâce à son modèle intégré (immobilier, exploitation, services), le groupe affiche une rentabilité supérieure à ses concurrents traditionnels, avec une marge d’EBITDA de 29% en 2024, proche de ses niveaux pré-Covid.

Un secteur toujours convalescent ?

C’est l’angle mort du dossier. La fréquentation post-Covid peine encore à atteindre son plein potentiel : le nombre d’entrées est toujours 20% inférieur à 2019 dans plusieurs zones. En conséquence, le titre reste sous pression, encore en recul de plus de -40% par rapport à ses sommets de 2021. Pourtant, les fondamentaux sont là : hausse du panier moyen par spectateur, réduction du coût opérationnel par siège, développement de nouveaux services (e-sport, retransmissions sportives, privatisations B2B), et surtout, un calendrier ciné 2025-2026 très porteur, avec une offre riche et diversifiée.

Une valorisation sous les radars

En termes de multiples, Kinepolis se paie actuellement moins de 10x son EBITDA 2025 estimé, une décote par rapport à ses niveaux historiques (13-14x). Ce multiple intègre un scénario encore très conservateur où la fréquentation ne reviendrait pas à la normale, et où le redressement se limiterait à l’effet prix. Pourtant, la croissance organique devrait revenir dès cette année, combiné à une forte génération de Free Cash Flaw (entre 70 et 80 M€/an) et une poursuite du désendettement. 

Momentum : plusieurs signaux intéressants

Le premier trimestre 2025 a fait état d’une baisse du nombre de visiteurs compensée dès le mois d’avril par le succès du film Minecraft. La réouverture du robinet à blockbusters (Dragons par Dreamworks, Elio par Disney ou encore Avatar 3 feu et Cendre en fin de décembre...) pourrait marquer un tournant durable.

Enfin, concernant la dette, les marchés financiers ont été rassurés par la récente renégociation de dette qui va lui permettre de rembourser ses échéances Décembre 2025 et Décembre 2026, et pourquoi pas de faire de la croissance externe

En résumé 

Kinepolis combine résilience, levier opérationnel et valorisation dégradée. Si la tendance positive se confirme au second semestre 2025, le marché devra revoir son scénario. Le potentiel de rerating est réel.

Un modèle éprouvé, encore sous-estimé

Créé en 1997 à la suite de la fusion de deux groupes familiaux belges, Kinepolis est devenu un acteur majeur du cinéma européen. Présent dans 10 pays, le groupe exploite aujourd’hui plus de 110 cinémas, représentant près de 1 200 écrans, avec un positionnement résolument premium (sièges confort, son immersif, écrans géants…). Grâce à son modèle intégré (immobilier, exploitation, services), le groupe affiche une rentabilité supérieure à ses concurrents traditionnels, avec une marge d’EBITDA de 29% en 2024, proche de ses niveaux pré-Covid.

Un secteur toujours convalescent ?

C’est l’angle mort du dossier. La fréquentation post-Covid peine encore à atteindre son plein potentiel : le nombre d’entrées est toujours 20% inférieur à 2019 dans plusieurs zones. En conséquence, le titre reste sous pression, encore en recul de plus de -40% par rapport à ses sommets de 2021. Pourtant, les fondamentaux sont là : hausse du panier moyen par spectateur, réduction du coût opérationnel par siège, développement de nouveaux services (e-sport, retransmissions sportives, privatisations B2B), et surtout, un calendrier ciné 2025-2026 très porteur, avec une offre riche et diversifiée.

Une valorisation sous les radars

En termes de multiples, Kinepolis se paie actuellement moins de 10x son EBITDA 2025 estimé, une décote par rapport à ses niveaux historiques (13-14x). Ce multiple intègre un scénario encore très conservateur où la fréquentation ne reviendrait pas à la normale, et où le redressement se limiterait à l’effet prix. Pourtant, la croissance organique devrait revenir dès cette année, combiné à une forte génération de Free Cash Flaw (entre 70 et 80 M€/an) et une poursuite du désendettement. 

Momentum : plusieurs signaux intéressants

Le premier trimestre 2025 a fait état d’une baisse du nombre de visiteurs compensée dès le mois d’avril par le succès du film Minecraft. La réouverture du robinet à blockbusters (Dragons par Dreamworks, Elio par Disney ou encore Avatar 3 feu et Cendre en fin de décembre...) pourrait marquer un tournant durable.

Enfin, concernant la dette, les marchés financiers ont été rassurés par la récente renégociation de dette qui va lui permettre de rembourser ses échéances Décembre 2025 et Décembre 2026, et pourquoi pas de faire de la croissance externe

En résumé 

Kinepolis combine résilience, levier opérationnel et valorisation dégradée. Si la tendance positive se confirme au second semestre 2025, le marché devra revoir son scénario. Le potentiel de rerating est réel.

CEWE, un tirage gagnant dans un portefeuille small et mid caps

Basée à Oldenbourg en Allemagne, CEWE est le leader européen du livre photo et propose une large gamme de produits personnalisés, incluant calendriers, tirages, cartes, albums et cadeaux photo.

Fondée en 1961 par Heinz Neumüller, la société a débuté comme laboratoire photo régional. Elle a su évoluer avec agilité, d’abord en automatisant le développement argentique, puis en réussissant sa transition vers le numérique, avec notamment le lancement du CEWE PhotoBook, devenu produit emblématique. CEWE a également mené une stratégie de croissance externe ciblée qui lui a permis de s’étendre tant géographiquement, avec notamment Cheerz en France, que technologiquement, avec l’intégration de WhiteWall, positionnée sur le segment premium de la photographie d’art.

La structure financière de CEWE est particulièrement saine. La société affiche une trésorerie nette positive et génère un free-cash-flow régulier, atteignant 75 millions d’euros en 2024. Cette génération de cash permet de verser un dividende en progression continue depuis 14 ans.

Le chiffre d’affaires a atteint 715 millions d’euros en 2024, prolongeant une trajectoire de croissance régulière avec un taux annuel moyen de 5 % sur les dix dernières années. Les marges sont solides, avec un EBIT autour de 10 %. Cette dynamique repose sur des tendances porteuses, comme la demande croissante pour les produits personnalisés et la digitalisation de l’expérience client. CEWE investit dans des outils numériques conviviaux, propose une application mobile efficace et utilise l’intelligence artificielle pour accompagner le tri et la sélection des photos

Certains points de vigilance doivent être gardés en tête. La concurrence s’intensifie, mais CEWE parvient à défendre ses parts de marché grâce à sa capacité d’innovation. L’activité reste également cyclique et marquée par une forte saisonnalité, concentrée sur le dernier trimestre. Toutefois, la dimension émotionnelle de cette consommation limite en partie sa sensibilité aux cycles économiques.

La valorisation reste modeste au regard de la qualité de la société, avec un PER de 10,5 et un multiple VE/EBITDA de 4,4 sur l’année en cours. CEWE conserve un potentiel de croissance via son déploiement géographique, le développement de nouvelles offres et l’essor des usages mobiles.

Waga energy

Introduit en bourse en octobre 2021, Waga Energy est un spin-off du géant Air Liquide, qui détient toujours 12% du capital. La société est un producteur de biométhane, issu de la valorisation des gaz provenant des sites de stockage de déchets. 

Trois points principaux rendent le dossier particulièrement attractif selon nous.

Le premier, c’est le positionnement unique de la société sur un marché prometteur. Waga exploite une technologie propriétaire de rupture, qui s’appelle la waga box et qui permet de récupérer le biogaz de sites de décharges pour l’épurer et le transformer ensuite en biométhane, biométhane qui sera injecté dans le réseau en substitution du gaz naturel. 

Cette technologie permet de s’affranchir d’une partie de l’énergie fossile consommée et surtout elle permet de valoriser des sources jusque-là inexploitées, celles des sites de stockage de déchets, qui sont très émetteurs en GES. La direction estime son marché adressable à plusieurs milliers de sites à travers le monde. 

Deuxième élément, Waga dispose d’un pipeline très solide et d’une belle visibilité sur sa croissance future. Le groupe opère actuellement 30 unités dans le monde pour une capacité de 1,5 TWH/an. En plus de ces 30 wagabox, 19 autres sont actuellement en construction, et un pipeline de 197 projets a été identifié, pour une capacité 10x fois supérieure à l’actuelle. 

Waga a notamment fortement accéléré aux États-Unis, où l’environnement est très favorable au développement du gaz renouvelable, et vient aussi d’ouvrir une filiale au Brésil. A ce jour, il a déjà contractualisé 170 M€ de chiffre d’affaires annuel récurrent pour les années à venir. 

Enfin, les fondamentaux du groupe sont en nette amélioration puisqu’à l’occasion de ses résultats annuels 2024 publiés il y a quelques semaines, Waga a fait état d’une croissance en hausse de +67% et d’une réduction de sa perte d’EBITDA.  La direction vise une rentabilité positive dès cette année sur cet agrégat et attend aussi un chiffre d’affaires de 200 M€ en 2026, chiffre d’affaires qui devrait générer d’importantes marges. Sur le volet de la trésorerie, Waga a les moyens de ses ambitions puisque la société dispose d’une liquidité totale de près de 200 M€, qui lui devrait lui permettre de largement financer une partie des projets à venir.

Roche Bobois

Roche-Bobois, le groupe familial d’ameublement haut de gamme fondée en 1960 figure parmi les leaders mondiaux de sa catégorie. 

Le groupe a réalisé en 2024 un chiffre d’affaires de 414 millions d’euros dont près de 90% sous sa marque Roche Bobois et le reliquat via sa marque milieu de gamme Cuir Center. Le groupe devrait profiter en 2025 d’une bonne dynamique commerciale, notamment sur la zone Amérique du Nord où le groupe disposait fin 2024 de 44 magasins dont 41 en propre avec un chiffre d’affaires de près de 141 millions d’euros. Cette zone est devenue le premier marché du groupe, tant en termes de revenus que de contribution au résultat.

Cette année devrait également bénéficier de l’ouverture de deux nouveaux magasins en propre aux Etats-Unis, où le groupe a déjà procédé à deux augmentations de prix ( +5% en février et +4% en avril) pour faire face aux tarifs douaniers et à l’évolution défavorable des changes. 

L’exercice en cours devrait également titrer profit de la contribution en année pleine u franchisé chinois, de la bonne dynamique commerciale en Europe et de l’ouverture de nouveaux magasins ainsi que de franchises dans des nouveaux pays comme le Japon, le Mexique et la Corée. 

Le chiffre d’affaires 2025 devrait ,sauf  retournement majeur de la conjoncture économique, connaitre une croissance de l’ordre de +6% avec une marge opérationnelle proche de 9%.

La valorisation du groupe reste modérée avec un ratio Valeur d’entreprise /Ebitda autour de 6 fois.

Notre objectif de cours d’ici fin décembre est de 45 euros.

NRJ Group

Fondé en 1981 par Jean-Paul Baudecroux, NRJ GROUP est aujourd’hui l’un des principaux groupes de médias privés en France. Leader incontesté sur le marché de la radio avec ses quatre marques emblématiques (NRJ, CHÉRIE FM, NOSTALGIE et RIRE & CHANSONS), le Groupe exploite également une activité de diffusion particulièrement rentable via sa filiale TOWERCAST.

Jusqu’au début de l’année 2025, NRJ GROUP était également présent dans la télévision avec deux chaînes gratuites : NRJ 12 et CHÉRIE 25. Toutefois, à la suite de la décision de l’ARCOM de ne pas renouveler la fréquence TNT de NRJ 12, la chaîne a cessé d’émettre le 28 février 2025. Dans la foulée, le Groupe a annoncé son intention de se désengager de CHÉRIE 25 afin de stopper les pertes récurrentes de cette activité.

Dans ce contexte, NRJ GROUP est entré en négociations exclusives avec CMA Media pour la cession de CHÉRIE 25. Cette opération, qui pourrait rapporter plusieurs dizaines de millions d’euros, revêt un intérêt stratégique majeur : elle permettrait au Groupe de se recentrer sur ses deux pôles les plus rentables — la radio et la diffusion — tout en éliminant une source de pertes.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, la radio affiche une marge opérationnelle courante de 12,9 %, tandis que la diffusion atteint 25,9 %. Une fois la cession finalisée, la radio représentera environ 75 % du chiffre d’affaires du Groupe.

La valorisation actuelle du Groupe apparaît particulièrement attractive. En se projetant sur l’exercice 2026, post-cession, NRJ GROUP se traite à un multiple EV/EBIT de seulement 2,4x, alors même que la marge opérationnelle devrait dépasser 15 %.

À cela s’ajoute une situation financière très solide, avec une trésorerie nette excédentaire de 357 millions d’euros, soit plus de 60 % de la capitalisation boursière, générant des revenus financiers non négligeables.

Autre atout souvent sous-estimé : le Groupe est propriétaire de ses locaux, un ensemble immobilier de 12 000 m² situé dans le 16e arrondissement de Paris, un actif patrimonial de grande valeur.

En réalisant une somme des parties sur les deux pôles restants, nous valorisons NRJ GROUP à 13 € par action, en appliquant un multiple de 8x l’EBITDA 2026 pour la radio et 10x pour la diffusion.

Cela représente un potentiel de hausse de près de 70 %.

DISCLAIMER

Cet article, préparé par EuroLand Corporate indépendamment des sociétés citées, est purement informatif. Il ne constitue ni une offre, ni une sollicitation d’achat ou de souscription de titres, ni un fondement à un contrat ou engagement. Les opinions, prévisions ou estimations exprimées sont celles d’EuroLand Corporate à la date de publication, sujettes à modification sans préavis, et leur exactitude n’est pas garantie. EuroLand Corporate et ses dirigeants ou employés peuvent détenir des titres mentionnés, sans affecter son indépendance. Les investisseurs doivent évaluer eux-mêmes la pertinence d’un investissement selon leurs propres critères et situation. Aucune garantie n’est donnée sur l’exactitude ou l’exhaustivité des informations. EuroLand Corporate décline toute responsabilité pour tout préjudice lié à l’utilisation de cet article. Sa reproduction ou diffusion sans accord préalable est interdite. Ce document s’adresse uniquement aux personnes habilitées (ex. professionnels de l’investissement au sens du Financial Promotion Order au Royaume-Uni) et ne peut être distribué aux États-Unis, au Canada, en Australie, au Japon ou dans toute juridiction où cela violerait la réglementation locale. En le consultant, vous acceptez ces restrictions.

Sidetrade

Sidetrade est éditeur de logiciel en mode SaaS, spécialisé dans les solutions d’intelligence artificielle appliquées à la gestion du cycle client, notamment l’optimisation du cash-flow et la réduction des délais de paiement (cycle order to cash). 

Fondée en 2000 et cotée en bourse depuis 2005, la société propose une plateforme cloud intégrée qui utilise le machine learning pour automatiser et améliorer les processus de facturation, de recouvrement et de prévision de trésorerie. Grâce à ses algorithmes propriétaires et à l’analyse de millions de transactions interentreprises, Sidetrade permet à ses clients (principalement des grands groupes et des ETI) de sécuriser leur trésorerie et d’améliorer leur performance financière. 

Concernant l’actionnariat, le groupe est détenu à plus de 35% par son PDG et fondateur, Olivier Novasque. À ce jour l’ensemble capitalise près de 370 millions d’euros. 

En 2024, Sidetrade a bouclé une année record, avec un chiffre d’affaires en hausse de +36% à 55 M€. Alors que la hausse des revenus est également attribuable à une opération de croissance externe significative (acquisition de la société SHS Viveon, leader allemand dans les logiciels de gestion du risque de crédits) la croissance organique s’est établie à +16% au cours de l’exercice écoulé.  

Sidetrade bénéficie notamment d’une empreinte internationale en pleine expansion (65% du CA 2024 réalisé à l’étranger) avec son opération de croissance externe en Allemagne mais aussi avec l’essor de la zone nord-américaine (+36% de croissance en 2024) qui représente désormais 30% des revenus du groupe seulement trois ans après son démarrage.  En plus de la bonne orientation de sa stratégie d’expansion internationale, le groupe peut également s’appuyer sur un portefeuille de client désormais composé à 79% d’entreprises dont le CA dépasse un milliard d’euros. 

Ce recentrage sur les clients grands comptes renforce la récurrence des revenus, accroît la crédibilité commerciale de Sidetrade et ouvre des opportunités d’expansion mondiale avec des clients plus résilients et à fort potentiel.

Coté rentabilité, le groupe affiche un taux de marge opérationnelle de 15% du CA 2024 (en progression de +200 bps par rapport à 2023) traduisant un ROC de 8,4 M€ (+45% vs 2023). Enfin, avec une dette financière brute de 7,9 M€ pour une trésorerie de 25,2 M€, Sidetrade dispose d’une situation bilantielle solide avec une trésorerie nette de +17,3 M€.

La solidité des fondamentaux du groupe se répercute dans le parcours boursier du titre avec une progression de +270% en 5 ans (+8,0% en 2025). D’autre part, le consensus des analystes est favorable avec une recommandation à Achat et un objectif de cours de 270€ (+10% d’upside par rapport au cours actuel).  Enfin, le titre s’échange à un multiple de 37,9x PER 2025, traduisant une décote significative de -22,5% par rapport aux cinq dernières années.

Contactez-nous !

Contact-Form-FR

S’inscrire à notre newsletter

Au programme : Des analyses & études complètes sur des valeurs, des dossiers thématiques, des interviews de dirigeants... et bien plus encore !
menuchevron-downcross-circle