Le Pulse en un battement... 💢
📜 L'Édito de Marc Fiorentino - Geler les dépenses publiques
Face à une dette abyssale, l’État envisage de geler ses dépenses. Pas les réduire faut pas rêver, juste stopper l’emballement automatique. Une « année blanche » qui ressemble plus à un aveu d’impuissance qu’à un sursaut de rigueur.
📉 Derichebourg, résultats en hausse, cours en baisse
Le groupe double son résultat net, améliore son EBITDA, mais recule en Bourse. Faute à une activité services en baisse et un contexte mondial plombé. Le marché attend la suite, avec méfiance.
💻 Logiciels, des codes à géométrie variable
Sidetrade brille (+22 % de CA), Equasens trace sa route, Planisware patine malgré de bons chiffres. Entre cycles longs, SaaS dynamique et marchés exigeants, les éditeurs français dansent chacun leur partition.
⚛ L’IA à la rescousse du nucléaire
Pour nourrir ses IA, Meta signe 20 ans avec une centrale nucléaire. Pas pour l’énergie en soi, mais pour ses attributs décarbonés. Résultat : une centrale sauvée, des emplois maintenus… et des datacenters rassasiés.
📷 Paris (et le Qatar) sur le toit de l'Europe Paris écrase l’Inter en finale (5-0) et décroche enfin la Ligue des champions. Doué, Kvara, Hakimi… le Qatar touche au but. Dix ans d’investissement, une soirée de triomphe. Paris est roi d’Europe, pour de bon
L'édito de Marc Fiorentino 📜
Geler les dépenses publiques
On ne parle pas encore de les réduire, rassurez-vous... Mais on évoque la possibilité de les geler. Oui, de les geler. Parce qu'elles continuent à augmenter alors que notre déficit et notre dette sont à des niveaux dramatiques.
Rappelez-vous que nous devons trouver 40 milliards d’économies. En fait, beaucoup plus. Car ces 40 milliards d’économies nécessaires ont été calculés sur la base de prévisions de croissance beaucoup trop optimistes. C’est plutôt 60 à 80 milliards qu’il faudrait trouver. Aucune chance, bien sûr.
Revenons à l’année blanche : ce serait une mesure simple, efficace, mais pas courageuse. Le courage consisterait à tailler dans les frais de fonctionnement d’un État obèse et dans les dépenses sociales d’un État beaucoup trop généreux. Mais ce serait déjà mieux que rien...
Car chaque année, tout est revalorisé, notamment en fonction de l’inflation. Et les dépenses augmentent donc automatiquement. Une machine infernale. Et une véritable bombe pour l’avenir. On augmenterait évidemment, comme d’habitude, les impôts en gelant aussi la revalorisation du barème.
On en est là donc : à se contenter de tenter, je dis bien tenter, d’écoper l’eau d’un bateau qui coule avec une petite cuillère. Car même cette "année blanche" va soulever les protestations des syndicats — on a l’habitude — et des politiques qui ont déjà les yeux tournés vers 2027. Quelle misère.
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Derichebourg, résultats en hausse, cours en baisse📉
Derichebourg recule de -1,9 % cette semaine, à 5,83 €, malgré la publication de résultats semestriels solides. Le marché reste prudent, entre bonnes surprises opérationnelles et incertitudes géopolitiques.
Le résultat net double à 63,2 M€ (+101,1 %), porté notamment par la contribution d’Elior (20,9 M€). L’EBITDA courant progresse de +14,1 % à 162,1 M€, avec un EBITDA glissant sur 12 mois à 350 M€. Le free cash flow ressort à 24,6 M€, au-dessus des attentes, malgré des tensions persistantes sur le BFR. Mais la division "Services aux collectivités" recule de -8,6 %, et le chiffre d’affaires global baisse de -2 % à 1,7 Md€. Surtout, les inquiétudes liées à une potentielle guerre commerciale pèsent sur la visibilité du second semestre.
Logiciels, des codes à géométrie variable 💻
Dans un environnement numérique en constante évolution, les éditeurs français de logiciels affichent des trajectoires différenciées en 2025. La diversité des modèles – entre SaaS, verticalisation métier et cycles commerciaux – continue d’imprimer sa marque sur les performances boursières.
Sidetrade se distingue avec une progression de +18,3 % depuis janvier, dont, portée par une croissance de +22 % du chiffre d’affaires trimestriel à 14,3 M€. L’intégration de SHS Viveon et la dynamique des abonnements SaaS (+26 %) renforcent la trajectoire. Le marché salue aussi la qualité des signatures commerciales, avec un ACV de 2,77 M€.
Equasens suit une courbe plus régulière mais solide, avec une hausse de +15% depuis le début d’année. Le T1 affiche un CA de 57 M€ en hausse de +6,9 %, soutenu par la division Logiciels & abonnements (+11,3 %) et la bonne orientation des activités en établissements de santé. La stratégie multi-segments continue de porter ses fruits dans un secteur en digitalisation accélérée.Planisware, en revanche, affiche une baisse de -9,3 % depuis janvier, malgré un rebond hebdomadaire. Le CA trimestriel grimpe de +16 % à 47,5 M€, mais le titre pâtit d’un marché plus exigeant, avec des cycles de vente allongés. Reste que la récurrence des revenus (92 %) et la diversification sectorielle laissent entrevoir un potentiel de rebond à moyen terme.
⚛ L’IA à la rescousse du nucléaire
Le futur de l’intelligence artificielle tournera à l’énergie nucléaire. Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, vient de signer un accord inédit de 20 ans avec Constellation Energy pour sécuriser l’électricité fournie par la centrale nucléaire de Clinton, dans l’Illinois. Une usine pourtant promise à la fermeture il y a quelques années, sauvée in extremis par un programme d’aides expirant en 2027.
C’est là que Meta entre en scène. Pour alimenter ses data centers géants, et continuer à entraîner ses modèles d’IA toujours plus gourmands, le groupe s’offre une source d’énergie stable, décarbonée… et à l’abri des aléas politiques. Le deal ne retire pas d’électricité au réseau : Meta achète les « attributs propres » de l’énergie produite – c’est-à-dire les certificats prouvant que l’électricité est bien d’origine nucléaire et sans émissions de CO₂ – pour compenser sa consommation ailleurs.
Clinton, avec son réacteur capable d’alimenter 800 000 foyers, voit ainsi son avenir prolongé de 20 ans. Mieux : 30 mégawatts supplémentaires seront extraits grâce à des modernisations. Résultat : plus d’1 100 emplois préservés, 13,5 M$ d’impôts locaux par an, et un million promis aux associations du coin.
Infotel - La dernière recommandation de notre a analyste ? 🚀
🎙 Retour sur l’intervention de notre analyste Raphaël Génin dans l’émission La Valeur du Jour sur BFM Business.
À cette occasion, notre analyste a mis en lumière Infotel, ESN française forte de plus de 40 ans d’expertise, en partageant son analyse sur les perspectives de la société. 👉 Retrouvez l’intervention complète sur notre page EuroLand Corporate.
Paris (et le Qatar) sur le toit de l'Europe 📷
Le 31 mai 2025, le Paris Saint-Germain a enfin touché les étoiles après avoir remporté sa première Ligue des champions. Une victoire écrasante, 5-0 contre l’Inter Milan à l’Allianz Arena de Munich. Une démonstration de force. La plus large victoire jamais vue en finale de Ligue des champions.
Désiré Doué, 19 ans, a été le héros de la soirée avec un doublé et une passe décisive, devenant le seul joueur de l'histoire à être impliqué dans trois buts en finale de Ligue des champions. Achraf Hakimi, Khvicha Kvaratskhelia et Senny Mayulu ont également inscrit leur nom au tableau d’affichage. Au-delà du terrain, cette victoire consacre également le pari du Qatar : plus de 2 milliards d’euros investis dans le PSG depuis 2011 , enfin récompensés par le plus prestigieux des trophées. Le club devrait percevoir environ 170 millions d’euros de revenus directs liés à la Ligue des champions , auxquels s’ajoutent des retombées économiques indirectes estimées entre 50 et 100 millions d’euros. Un triomphe sportif, mais aussi stratégique. En 90 minutes, Paris a validé dix ans d’ambition