Le Pulse en un battement... 💢
📜 Trump et Poutine
Entre déclarations contradictoires et plans de paix pro-russes, Trump souffle le chaud et le froid sur l’Ukraine. Mais surprise : il frappe enfin Moscou au portefeuille, sanctionnant Rosneft et Lukoil.
💰 Prodware : clap de fin avec une prime de 148 %
Phast Invest retire Prodware de la cote avec une offre à 28 € par action, soit une prime de +148 %. Une belle porte de sortie pour les actionnaires d’un titre discret mais rentable dans l’intégration logicielle.
📉 Coup de frein sur l’engouement biotech
Inventiva –15 %, Cellectis –27 %, Nanobiotix –25 % : la volatilité reprend ses droits. Derrière les chutes, des parcours toujours spectaculaires depuis janvier, preuve que la science attire encore… les téméraires.
🤖OpenAI lance ChatGPT Atlas
ChatGPT Atlas, nouveau navigateur IA signé Sam Altman, menace directement Chrome. Résultat : Alphabet perd 100 Mds $ en Bourse. La guerre des navigateurs intelligents est officiellement lancée.
📷 La Maison Blanche se refait une beauté
La Maison-Blanche en chantier : Trump fait construire un “State Ballroom” de 90 000 m² pour 200 M$.
Trump et poutine
Si vous ne comprenez pas la relation entre Trump et Poutine, ne vous inquiétez pas : vous n'êtes pas les seuls. L'attitude de Trump sur la guerre en Ukraine change d'un jour à l'autre mais avec une seule constante : aucune pression sérieuse sur la Russie de Poutine. Est-ce que les décisions qu'il a prises hier changent la donne ?
Incompréhensible
Trump claironne qu'il veut être l'homme de la Paix en Ukraine mais il s'est contenté jusqu'à présent de se faire le porte-parole d'un Poutine qu'il traite avec beaucoup d'égard. Et de tenter d'imposer à Zelensky un plan de paix qui ressemble à s'y méprendre à un plan Russe. Un plan qui prévoit l'inacceptable pour l’Ukraine : l'abandon définitif du Donbass et d'autres territoires occupés par la Russie.
Incompréhensibles aussi les décisions qui changent chaque jour. Notamment, très récemment, sur la prochaine rencontre avec Poutine. "J'y vais, ça va être "great" ". "Je n'y vais pas, ça va être un "waste of time" " "Finalement j'irai peut-être car j'ai un plan de paix".
Mais ce qui n'a varié c'est la façon dont Trump traite Poutine. Quand il le rencontre. Quand il lui parle au téléphone. Alors qu'il hurle sur Zelensky ou tord le bras de Netanhayu ou du Qatar, il déroule toujours le tapis rouge avec sourires et poignées de mains chaleureuses pour Poutine. Quant à Poutine, il se moque ouvertement de lui en lui promettant des trêves et en envoyant des salves de drones le jour même. Au grand dam de la première dame (jeu de mots...) Américaine.
A tel point que des théories circulent en permanence sur le fait que Poutine "tiendrait" Trump avec des dossiers gênants. Bref, ce n'est pas très clair.
Mais, et c'est une premières, les Etats Unis ont décidé hier d'imposer des sanctions directes contre la Russie. Contre les deux plus grosses compagnies pétrolières : Rosneft et Lukoil. Rappelons que le pétrole et le gaz sont les sources de financement Russes de l'effort de guerre et que Trump a déjà mis la pression à l'Inde pour qu'elle arrête de recycler le pétrole Russe dans le monde entier. "These are tremendous sanctions" a dit Trump. Ce n'est pas faux.
A noter que ces sanctions ont propulsé momentanément le pétrole à la hausse de près de 4%. Trump se serait-il décidé à mettre enfin la pression sur Poutine ? Nous le saurons dans les mois qui viennent.
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Prodware, spécialiste français de la transformation numérique des entreprises à travers les solutions Microsoft Dynamics et Sage, fait l’actualité cette semaine avec l’annonce d’une offre publique de retrait initiée par Phast Invest, son actionnaire majoritaire. Détenant désormais plus de 93 % du capital et 94 % des droits de vote, Phast Invest souhaite retirer Prodware de la cote via une offre à 28 € par action, suivie d’un retrait obligatoire. Ce prix représente une prime impressionnante de près de 148 % par rapport au dernier cours de clôture avant l’annonce (22 octobre 2025), et plus de +130 % sur les moyennes récentes à 20, 60 et 120 jours.
Le cabinet Finexsi a été désigné comme expert indépendant afin d’évaluer le caractère équitable de cette offre, tandis que l’AMF devra encore donner son feu vert avant l’ouverture officielle, attendue d’ici la fin de l’année. Pour les investisseurs particuliers, cette opération marque la fin d’une belle aventure boursière pour un titre longtemps confidentiel mais performant dans son créneau de l’intégration logicielle.
Si l’offre est jugée équitable, elle offre une sortie attractive et sécurisée, notamment face à la faible liquidité du titre. Les actionnaires devraient ainsi pouvoir monétiser leur investissement dans de bonnes conditions, un scénario plutôt rare sur les petites capitalisations françaises.

📉 Coup de frein sur l’engouement biotech
Les biotechs françaises continuent d’offrir aux investisseurs un cocktail explosif de science de pointe, de marchés colossaux… et de montagnes russes boursières. Trois dossiers illustrent parfaitement cette dynamique
💊Inventiva (-15%) c’est la biotech française qui s’attaque à la stéatohépatite métabolique (MASH), une maladie du foie liée à l’obésité et considérée comme un immense marché, surtout aux États‑Unis. Le titre a perdu plus de -40 % depuis son sommet du 3 octobre, puis encore -9 % le 15 octobre après l’annonce d’un financement dilutif. Une claque pour les actionnaires, mais l’action reste en hausse d’environ +40 % depuis janvier, preuve d’un parcours boursier aussi nerveux qu’attrayant pour les amateurs de sensations fortes.
🧬Cellectis (-27%) lasociété de biotechnologie qui développe des traitements contre le cancer en utilisant des cellules immunitaires modifiées (les fameuses CAR‑T). Après une ascension boursière, le titre a perdu près de -25 % depuis son sommet le 15 octobre. Valorisé un peu au‑delà de 200 M€, le groupe génère une cinquantaine de millions de chiffre d’affaires annuel mais reste plombé par un résultat net de ‑40 M€. Une rechute qui calme les ardeurs, même si l’action garde encore un gain de plus de +70 % depuis janvier.
⚡Nanobiotix (-25%) la société française de biotechnologie connue pour son parcours boursier hors norme, avec plus de +400 % depuis janvier, Nanobiotix développe des traitements anticancer basés sur des nanoparticules activées par radiothérapie. Après une hausse fulgurante ces derniers mois, le titre a perdu plus de 25 % depuis son sommet du 13 octobre. Jamais bénéficiaire depuis sa création, la société reste un pari électrique, où le potentiel scientifique se paie au prix fort d’une volatilité forte.

🤖OpenAI lance ChatGPT Atlas
OpenAI élargit encore son empire. Ce mardi 21 octobre, la société de Sam Altman a dévoilé ChatGPT Atlas, son propre navigateur web intelligent, disponible pour l’instant sur Mac aux États-Unis. Présenté comme une refonte complète de la navigation en ligne, Atlas intègre directement ChatGPT : au lieu d’une simple barre de recherche, l’utilisateur peut converser avec l’IA tout en explorant le web, demander des explications sur une page, ou encore activer un “mode agent” capable d’effectuer certaines tâches automatiquement, comme remplir un panier d’achat.
Sam Altman résume l’ambition de ce projet : « L’IA représente une occasion unique dans cette décennie de repenser le navigateur web et la manière dont on l’utilise. » Une déclaration qui a immédiatement fait trembler la Silicon Valley.
Dans les heures ayant suivi l’annonce, Alphabet, la maison mère de Google, a vu sa capitalisation fondre de plus de 100 milliards de dollars. Le lancement d’Atlas a été perçu comme une menace directe pour Chrome, qui domine aujourd’hui plus de 70 % du marché mondial des navigateurs.
OpenAI prévoit déjà de déployer Atlas sur Windows, iPhone et Android, sans calendrier précis. Face à cette offensive, la riposte concurrentielle est en marche : Google teste une version de Chrome intégrant Gemini, Microsoft continue de pousser Edge en mode IA, et Perplexity ou Opera affûtent eux aussi leurs navigateurs “assistés”.
©La Tribune


©AFP / Pedro Ugarte
Non, la Maison-Blanche n’a pas été attaquée : ce que l’on voit ces jours-ci derrière les grilles de Washington, c’est le début d’un vaste chantier voulu par Donald Trump.
Le président américain a lancé la démolition partielle de l’aile Est pour y construire un nouveau “White House State Ballroom”, un projet pharaonique estimé à plus de 200 millions de dollars.
Selon la Maison-Blanche, cette salle monumentale de près de 90 000 m² doit permettre d’accueillir de grands événements officiels, bien au-delà de la capacité actuelle de l’East Room, jugée trop exiguë. Le projet est présenté comme un “investissement dans le prestige national”, financé en partie par des donateurs privés.
Reste que, pour l’heure, les pelleteuses s’activent au cœur même du symbole du pouvoir américain.
