Les discussions autour des barrières douanières continuent de peser sur les principaux indices. Le CAC 40 recule de -2,0 %, tandis que le CAC Mid & Small suit de près avec un repli de -1,5 %. Le S&P 500 échappe à la tendance et est stable avec 0,0 % cette semaine.
📈 MEXEDIA S.P.A. (+81,8 %)
Le 10 juillet, Telvantis Inc., filiale à 75 % de Mexedia S.p.A., a signé une lettre d’intention pour acquérir AmeriCrew, renforçant ainsi sa présence sur le marché nord-américain des services de connectivité. Cette annonce a suscité un vif intérêt des investisseurs, propulsant le titre de +81,8 %.
💬 StreamWIDE (+33,2 %)
Le 15 juillet dernier, StreamWIDE a publié un chiffre d’affaires semestriel de 11,5 M€, en hausse de +24 % par rapport à l’an dernier, porté par l’expansion de ses solutions de communications unifiées. Cette performance a entraîné un rebond de +33,2 % du cours de l’action.
💉 Valneva (+13,9 %)
Cette semaine, Valneva a annoncé la levée de la restriction temporaire de l’Agence européenne des médicaments sur l’utilisation de son vaccin contre le chikungunya IXCHIQ® chez les personnes âgées. Cette avancée ouvre de nouveaux débouchés commerciaux pour la société, soutenant ainsi une hausse de +13,9 % du titre.
⚖️ DNXcorp (-28,5 %)
Le 10 juillet, une filiale de DNXcorp a fait l’objet d’une saisie pénale conservatoire dans le cadre d’une enquête sur sa gestion financière, une situation qui a entraîné une chute de -28,5 % de l’action sur Euronext Growth.
🤖 Tronic’s Microsystems (-27,3 %)
Le 15 juillet, TDK a lancé une offre publique d’achat suivie d’un retrait obligatoire sur Tronic’s Microsystems au cours de 5,56€, soit une décote sur le prix auquel la société se traitait. Cette annonce a exercé une pression vendeuse importante, faisant chuter le titre de -27,3 % sur la période.
📊 TFF Group (-23,8 %)
Le 9 juillet, TFF Group a publié ses résultats annuels pour l'exercice 2024/25 : un chiffre d’affaires de -14,7 % en organique, un EBITDA de 81 M€, et un résultat net en recul de -45,5 %. De plus, la société prévoit une contraction continue de son activité et de sa rentabilité en 2025/26, ce qui a pesé sur son action, la faisant chuter de -23,8 %.
Le paysage du jeu vidéo 2025 continue d’évoluer, avec la Nintendo Switch 2, console lancée le 5 juin 2025 par l’entreprise japonaise Nintendo et qui vient s’ériger en digne successeur de la Switch OLED.
La Switch 2 a connu un démarrage phénoménal, avec plus de 3,5M d’unités écoulées dans le monde en seulement 4 jours. Jamais une console ne s’était autant vendue au lancement (contre environ 3M d’unités pour la PS5, et environ 1,4M d’unités pour les Xbox Series X|S). En France, le record est tout aussi impressionnant, avec 167 000 consoles vendues durant la première semaine (contre environ 107 000 unités pour la PS5 et 37 000 unités pour les Xbox Series X|S), ayant permis de générer plus de 130M € de CA avec les jeux et accessoires, dont 100M € de CA uniquement sur la console.
Source : Comptoir Hardware, EuroLand Corporate
La Nintendo Switch 2 marque un véritable saut générationnel par rapport à la Switch OLED en termes de performances. Elle propose un écran plus grand et plus fluide, une puissance graphique multipliée, 12 Go de RAM (contre 4 pour la Switch OLED), un stockage quadruplé, ainsi qu’un mode docké en 4K (une première pour Nintendo). Les nouveaux Joy-Con magnétiques, plus ergonomiques et précis, améliorent aussi nettement l’expérience de jeu. Du côté des consommateurs, les retours sont très positifs : ils saluent la fluidité de l’écran, la montée en puissance graphique et la qualité de finition générale. Quelques critiques subsistent sur l’autonomie en usage intensif, mais dans l’ensemble, la console est perçue comme une vraie réussite et une mise à niveau attendue de longue date.
Pendant ce temps, le cours de Nintendo est en constante progression depuis le début de l’année 2025, et progresse de plus de 30% grâce à l’engouement de la Switch 2 (dont 7% suite à l'annonce des résultats des précommandes). La Société envisage d’ailleurs d'en vendre 15 millions d’unités au cours de l'exercice qui se termine en mars 2026. Ainsi, Nintendo s’impose grâce à cette nouvelle console par rapport à ses principaux concurrents, Sony avec la PS5 et Microsoft avec la Xbox, et se repositionne comme « leader du segment grand public ».
Source : FactSet, EuroLand Corporate
Par ailleurs, les jeux Switch 2 marquent un tournant tarifaire pour Nintendo et pour l'industrie du jeu vidéo. Les titres first-party (développés et édités par le constructeur lui-même), comme Mario Kart World, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, ou encore le jeu sortant prochainement, Donkey Kong Bananza, sont désormais vendus entre 70 et 90 €, contre un plafond de 70 € sur la Switch première génération. Cette hausse, due à une puissance technique accrue et à des coûts de production de cartouches plus élevés, aurait pu être mal perçue par les consommateurs si elle n’avait pas été compensée par une stratégie de bundles attractifs.
Le bundle Mario Kart, à 499 €, a rencontré un immense succès : il aurait représenté 73 % des stocks de lancement en France, 80 % en Espagne, et une part encore plus importante dans certaines villes asiatiques comme Hong Kong. Ces bundles, également utilisés par Sony (notamment avec ses packs PS5 + Call of Duty), s’imposent désormais comme la stratégie d’entrée “clé en main” privilégiée par les constructeurs de consoles.
Dans un contexte européen de ralentissement marqué des marchés primaires, Euronext Growth Milan fait figure d’exception. Au premier semestre 2025, 6 introductions en bourse (IPOs) ont été enregistrées sur ce compartiment italien dédié aux PME, contre zéro à Paris, où le marasme s’est poursuivi pour la deuxième année consécutive.
Bien que les montants levés soient modestes (20,6 M€ au total), le simple fait de maintenir une activité primaire régulière illustre une dynamique de marché plus soutenue et une culture boursière locale plus résiliente.
Les IPOs milanaises restent concentrées sur de petites capitalisations, avec une capitalisation moyenne d’introduction de 31 M€ et un deal moyen autour de 4 M€. Le profil type : une PME industrielle ou technologique régionale, souvent familiale, qui accède à la cote avec des ambitions mesurées et un flottant limité (en moyenne 25 %).
Cette orientation "small" reflète la nature même du segment, qui reste un outil de financement pragmatique pour des entreprises en croissance.
Le maintien de cette dynamique s’explique notamment par un arsenal d’initiatives publiques conçues pour rendre l’IPO plus accessible aux PME :
Euronext Growth Milan démontre qu’un marché secondaire dynamique peut exister malgré un contexte difficile, à condition d’un alignement entre volonté politique, soutien financier ciblé et écosystème boursier structuré. La comparaison avec Paris est importante : alors que le marché français souffre d’une désaffection persistante, l’Italie maintient une capacité à financer ses PME via les marchés, même sur des montants modestes.
Le Pulse en un battement... 💢
📜 L'Édito de Marc Fiorentino -Tout simplement hallucinant !
En 2018, Apple franchissait 1 000 Md$. Sept ans plus tard, Nvidia explose à 4 000 Md$. IA, tech rebondissante, domination des « 7 magnifiques », résilience face à Trump : tout y est.
👗 Couture juridique et rebond boursier
+19,4 % cette semaine, +43,6 % YTD. La Haute Cour de Singapour tranche en faveur d’European Topsoho : 15,5 % du capital à leur restituer, l’échiquier stratégique se clarifie.
📶 Télécoms, on retrouve du signal
Broadpeak, Vantiva, Ekinops : les équipementiers français surfent sur contrats, résultats, et plans stratégiques. L’innovation télécom séduit à nouveau les investisseurs, entre cybersécurité et scalabilité.
🦅 Tik Tok prend l'accent américain
Projet M2 : version américaine indépendante, serveurs locaux, algorithme maison. Sortie prévue avant la date fatidique du 17 septembre. Derrière l’écran, Washington et Pékin jouent une partie serrée où la souveraineté numérique redessine le divertissement.
📷 Oasis de retour après 16 ans d'absence Seize ans après, Cardiff explose. Oasis reformé, 75 000 fans, un set calibré, et une nostalgie à fleur de peau. Britpop, réconciliation, et bookmaker en folie : plus qu’un concert, un moment d’histoire.
Tout simplement hallucinant !
Le chiffre donne le tournis. 4 000 milliards de $ ! Ce n'est ni le PIB d'un pays, ni la dette d'un autre, c'est la valeur d'UNE SEULE entreprise. Nvidia est devenue la première valeur à dépasser les 4 000 milliards de $. C'est un évènement. Un évènement hallucinant.
C'était en 2018. En août. La première fois qu'une entreprise dépassait les 1 000 milliards de $. C'était Apple. Il y a 7 ans. 7 ans seulement. C'était un évènement majeur et beaucoup se demandaient si une telle valorisation n'était pas le signe d'une bulle. Et voilà que 7 ans après seulement, c'est le seuil des 4 000 milliards de $ qui est pulvérisé.
Que reflète cette valorisation ?
1. L'explosion de l'IA
Nvidia est la valeur IA par excellence. Le géant des puces destinées à l'IA affiche des progressions de chiffres d'affaires et de bénéfices hallucinantes, trimestre après trimestre. Avec une demande qui ne faiblit pas. Rappelons que Nvidia passait le cap des 1 000 milliards de $ il y a seulement deux ans.
2. Le rebond des valeurs techs
En avril, après le "Liberation Day", le Nasdaq a violemment chuté et les géants de la Tech ont vu leurs valorisations baisser significativement. Mais depuis avril, la remontée est spectaculaire. Près de 90% pour Nvidia. Plus de 50% pour Meta. Ou encore 45% pour Microsoft.
3. L'écrasante domination des 7 magnifiques
Regardez ces valorisations :
À titre de comparaison, notre champion français Hermès capitalise 257 milliards d'€.
4. L'écrasante domination de la bourse américaine
Malgré un retour des investisseurs vers les valeurs européennes depuis le début d'année, les investisseurs américains et internationaux continuent à se ruer vers les valeurs américaines. Et en particulier vers les indices américains. Et ces indices américains sont principalement tirés par quelques valeurs seulement. Comme le rappelle le Wall Street Journal, la valeur de Nvidia est équivalente à la valeur des 230 plus petites sociétés du S&P 500 ! Hyperconcentration donc.
5. Une résilience à la politique, à la géopolitique et à la macroéconomie
Nvidia explose ce nouveau record alors que Trump dégaine de nouveaux droits de douane très élevés. Étonnante coïncidence. Les investisseurs veulent ignorer l'impact des droits de douane et ont fini par s'habituer à l'incertitude Trump. Et Trump peut crier victoire en saluant ces nouveaux records sous son mandat.
Voilà ce que reflète cette valorisation. Hallucinante, mais explicable.
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SMCP, maison mère des marques Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac, s’est retrouvée au centre de l’attention cette semaine, portée par une avancée majeure sur le front de la gouvernance.
Le 4 juillet 2025, la Haute Cour de Singapour a ordonné à Dynamic Treasure Group (DTG) de restituer à European Topsoho sa participation de 15,5 % du capital, cédée en 2021. Le transfert doit intervenir dans la semaine suivant la notification, levant ainsi l’un des principaux freins stratégiques pesant sur le groupe.
La finalisation effective du transfert — et un éventuel recours de DTG — constituera le prochain jalon clé. Une gouvernance clarifiée pourrait ouvrir la voie à des discussions stratégiques (partenariat industriel, cession de bloc) et soutenir le plan d’expansion internationale présenté par la direction. Cette clarification a fait bondir le titre de +19,4 % sur la semaine, portant sa performance à +43,6 % depuis le début de l’année. Un rebond qui montre qu’en Bourse, la mode ne se démode pas quand elle s’accompagne de stabilité
Télécoms, on retrouve du signal 📶
Depuis janvier, plusieurs équipementiers télécoms français affichent des performances boursières remarquables, portés par des avancées commerciales et des publications solides. Tour d’horizon.
Broadpeak s’envole de +85,5 % depuis le 1ᵉʳ janvier, après la signature au printemps d’un contrat structurant avec Media Prima, premier groupe audiovisuel malaisien, pour déployer sa solution de publicité dynamique. À cela s’ajoute un 1er trimestre en croissance, le chiffre d’affaires T1 progresse de +10,6 %, confirmant l’accélération internationale.
Vantiva (ex-Technicolor) gagne +19,5 % en YTD, soutenue par des résultats 2024 publiés en mars en nette amélioration : ventes en hausse de +19 % à 1,87 Md€, EBITDA en progression. Le marché salue les premiers effets positifs de l’intégration de Home Networks.
Ekinops avance de +32,8 % depuis le début de l'année, malgré des vents contraires aux États-Unis. Le nouveau plan stratégique, dévoilé en mars, mise sur une montée en gamme technologique (cybersécurité, DCI) et une amélioration continue de la rentabilité. Ces trajectoires illustrent le regain d’intérêt des investisseurs pour les équipementiers télécoms français, à la croisée de l’innovation, de l’exécution et de l’internationalisation.
Tik Tok prend l'accent américain 🦅
TikTok s’apprête à franchir un cap décisif. Sous la pression des autorités américaines, qui exigent une séparation d’avec sa maison-mère chinoise ByteDance avant la mi-septembre, l’application prépare le lancement d’une version indépendante sur le sol américain.
Le projet, baptisé en interne « M2 », prévoit une application distincte, hébergeant ses données aux États-Unis et opérant sous un algorithme local. Une manière, pour la plateforme aux 170 millions d’utilisateurs américains, de répondre aux inquiétudes de Washington sans rompre totalement avec ses racines.
Le calendrier est serré : sortie prévue le 5 septembre, juste avant la date limite du 17 septembre fixée par la loi adoptée au printemps. Les discussions pour trouver des partenaires américains — Oracle, Blackstone, Andreessen Horowitz — avancent lentement, Pékin se montrant inflexible sur le transfert de technologie, notamment sur l’algorithme de recommandation.
Rien n’est encore joué. Mais TikTok entend éviter l’issue connue en Inde, où l’application a été bannie sans ménagement. Ce qui se joue ici dépasse une simple histoire d’application. C’est une page de plus dans le long récit des relations sino-américaines, où le divertissement croise désormais la souveraineté numérique...
© Cfoto/SIPA Usa/SIPA
© AFP STRINGER/AFP
Samedi dernier à Cardiff, lePrincipality Stadium a résonné comme au bon vieux temps : Oasis a signé son retour sur scène, seize ans après un split devenu légendaire. Les frères Gallagher, Liam et Noel, ont enterré — au moins pour une soirée — la hache de guerre pour offrir à 75 000 fans un moment de pure nostalgie britpop.
Dès l’ouverture sur « Hello », le ton était donné : don’t look back in anger, semblait-on dire à la foule en délire. Suivront « Supersonic », « Roll With It », « Champagne Supernova »… et bien sûr l’inévitable « Wonderwall », repris en chœur comme un hymne générationnel. Sur scène, les tensions ne se lisaient pas, mais chacun dans le public savait qu’il assistait à plus qu’un simple concert : une réconciliation musicale attendue.
Le concert, calibré mais généreux, a enchaîné 24 titres, mélange de tubes incontournables et de morceaux plus confidentiels. L’alchimie, intacte malgré les années, a rappelé pourquoi Oasis reste l’un des groupes les plus marquants de la Britpop. Les bookmakers parient déjà sur une tournée mondiale à plus de 200 millions de dollars. Mais au-delà des chiffres, c’est bien la magie des années 90 qui s’est rejouée hier soir.
Alors, comeback éphémère ou vraie renaissance ? Dans les gradins, hier, personne ne voulait savoir. Après tout, some might say qu’il faut juste profiter tant qu’Oasis est à nouveau… live forever.
Malgré les tensions sur les tarifs douaniers, les marchés affichent une légère hausse cette semaine. Le CAC 40 progresse de 0,4 %, suivi par le CAC Mid & Small qui gagne 0,6 %. De son côté, le S&P 500 grimpe de 0,3 %, porté par une dynamique positive malgré les incertitudes géopolitiques.
🚁 Drone Volt (+31,4 %)
Le fabricant de drones français annonce un contrat international d'au moins 6 M€, et des ventes de ses drones « maison » en forte hausse (2,9 M€ au 1er semestre 2025, contre 1,5 M€ l’an dernier). Une annonce qui propulse le titre.
👂 Sensorion (+15,8 %)
Les premiers résultats de l’essai Audiogene confirment la sécurité de la thérapie génique SENS-501 et une amélioration de l’audition chez un nourrisson traité. Le marché réagit positivement à ces avancées.
🏗 Hoffmann Green Cement Technologies (+15,8 %)
La société annonce une production record de 19 640 tonnes de ciment 0 % clinker au 1er semestre 2025 (+151 % sur un an), soutenant ainsi sa valorisation et la confiance des investisseurs.
🚗 Aramis Auto (–17,1 %)
L’entreprise abaisse ses objectifs 2025 à une croissance « mid-single-digit » des volumes B2C, et un EBITDA ajusté autour de 65 M€. Cette révision à la baisse a entraîné une chute de près de -17,1 % du titre.
🎰 FDJ United (–10,7 %)
La vente par Crédit Agricole Assurances de 6,11 millions d’actions (3,3 % du capital) avec décote a fait plonger l’action de la société d’environ 10 %.
La Fevad (fédération du e-commerce et de la vente à distance) a dévoilé l’édition 2025 des Chiffres clés du e-commerce. Cette publication dévoile les grandes tendances du commerce en ligne en France. Dans l’édition précédente, le e-commerce avait atteint les 159,9 milliards d’euros en 2023, faisant de la France le deuxième plus grand marché e-commerce en Europe.
L’année 2024, quant à elle, a marqué un tournant pour le e-commerce français. Pour la première fois depuis plusieurs années, la croissance de 9,6% par rapport à 2023, portant le chiffre d’affaires à 175,3 milliards d’euros, a été tirée par les volumes plutôt que par le prix. Plus de 2,6 milliards de transactions ont été effectuées, soit près de 80 commandes/seconde. Cette accélération des volumes, grâce à la désinflation, a confirmé que le e-commerce était devenu une réelle habitude de consommation, utilisé par 41,6 millions de Français, soit 73% des plus de 15 ans en 2024.
Les marketplaces ont confirmé leur rôle central dans l’écosystème, concentrant 31% du volume d’affaires du e-commerce produit en 2024, contre 29% en 2023. Cette position témoigne de la puissance du modèle plateforme avec une nécessité pour les e-commerçants de s’appuyer sur ces places de marché comme levier stratégique.
Du côté des biens, la mode-habillement est restée le type de produit le plus acheté avec 59% des e-acheteurs y ayant eu recours en 2024. Les catégories chaussures (+10 points, 49%) et hygiène/beauté (+8 points, 47%) ont connu une hausse, arrivant deuxième et troisième du classement. C’est la catégorie alimentation et boisson (+10 points, 36%) qui a montré une évolution des tendances, arrivant en sixième position. Ces évolutions ont démontré que l’e‑commerce s’était ancré dans des usages diversifiés. Côté produits dématérialisés et services, les séjours en hôtels et locations de vacances (39%) ainsi que les billets de transports (36%) sont restés les plus populaires.
Pour l’année 2025, c’est le développement à l’international qui prend la tête des priorités d’investissements des e-commerçants. Cette tendance est déjà une réalité avec 73% des e-commerçants français exportant en 2025, principalement en Belgique, Espagne et Allemagne. Cette volonté de croissance internationale s’est confirmée, avec 81% des sites voulant augmenter la part de leurs ventes à l’internationale sur les deux prochaines années. Ce mouvement pourrait bien soutenir la croissance du secteur français, alors que le marché européen est attendu en hausse de 9%, pour atteindre 661 milliards d’euros, en sorti d’un contexte inflationniste
Source : FEVAD
Sur le plan technologique, l’IA générative représente la deuxième priorité des e-commerçants français pour 2025. Son taux d’adoption continue de progresser. Elle a été utilisée par 82% des e-commerçants en 2024 soit une hausse de 11% par rapport à 2023. Celle-ci transforme toute la chaine de valeur et suscite notamment un intérêt dans le cadre des achats professionnels.
Enfin, une nouvelle tendance s’impose en troisième position, celle de la consommation responsable. Près de la moitié des acheteurs ont acheté au moins un produit de seconde main en ligne en 2024, montrant l’essor de l’économie circulaire digitalisée. Le e-commerce doit désormais balancer performance économique et impact positif.
Le cap des 200 milliards de chiffre d’affaires devrait être franchi dès 2026, confirmant l’ancrage du e-commerce dans le quotidien des Français. Le marché entre désormais dans une phase où l’enjeu se tourne principalement autour de la responsabilité, la sécurité et l’innovation.
par le bureau d'analyse d'EuroLand Corporate
Ils avaient disparu dans un silence gêné, après avoir incarné la bulle post-Covid. Les SPACs – ces coquilles vides cotées en Bourse dans le but de fusionner avec une entreprise cible – opèrent en 2025 un retour inattendu. Plus discrets, plus encadrés, portés par un environnement politique favorable, ils reprennent leur place dans un marché primaire toujours fébrile. Un come-back surveillé, qui tranche avec les excès de leur âge d’or.
L’année 2021 restera comme l’apogée – et le point de rupture – du phénomène. 613 SPACs introduits aux États-Unis, plus de 162 milliards de dollars levés, soit près de la moitié du marché des IPOs : jamais un produit financier n’avait connu un tel emballement en si peu de temps.
Mais la sanction fut brutale. Avec la montée des taux, la performance désastreuse de nombreuses sociétés fusionnées et la défiance croissante des investisseurs, le marché s’est effondré. En 2023, 21 sociétés issues de SPACs ont fait faillite, détruisant 46 Mds$ de valeur.
Le coup de grâce est venu du régulateur américain. Sous la présidence de Gary Gensler, la SEC a imposé dès 2022 un alignement des règles SPAC sur celles des IPOs classiques : plus de transparence sur les projections financières, obligation de déclarer les conflits d’intérêts, et plus grande responsabilité des sponsors en cas de mauvaise fusion. L’objectif était clair : mettre fin aux dérives observées durant le boom.
Contre toute attente, les SPACs réapparaissent cette année dans les radars. 66 SPACs lancés au 30 juin 2025, 13,1 Mds$ levés, représentant 66 % des IPOs par le nombre et 45 % des montants levés aux États-Unis depuis le début de l’année. Ce rebond tranche avec le désintérêt quasi-total de 2023-2024.
Ce retour est facilité par un environnement politique bien plus favorable. Depuis l’arrivée de Paul Atkins à la tête de la SEC, l’approche s’est inversée : recentrage sur la « capital formation », réduction du risque juridique pour les sponsors, délais d’examen raccourcis. Sans revenir sur toutes les exigences instaurées par Gensler, la doctrine Atkins vise à fluidifier les process et encourager l’innovation financière.
Résultat : même Goldman Sachs, qui s’était retirée du marché en 2022, a relancé son activité SPAC début 2025.
Cette reprise, néanmoins, s’accompagne d’une profonde mutation du produit :
Des rendements toujours fragiles, mais des signaux positifs
Ce retour, toutefois, n’efface pas la mémoire du marché. Les performances post-fusion restent médiocres. D’après ListingTrack.io, le rendement médian post-de-SPAC est de -85 % depuis 2020,-88 % pour la classe 2024, et -68 % pour 2025 à ce stade.
Mais quelques exceptions suscitent l’attention. Kodiak Robotics et Oklo sont parvenus à attirer des capitaux avec un taux de rachat très faible et une valorisation solide. La sélectivité des sponsors et la qualité des cibles semblent redevenir les vrais critères de réussite.
Le SPAC version 2025 n’a plus grand-chose à voir avec son double de 2021. Moins spéculatif, mieux encadré, porté par des sponsors plus sélectifs, il reprend sa place dans un marché d’IPO encore incertain. Il reste un produit atypique, parfois risqué – mais désormais traité avec plus de sérieux. L’emballement est loin. Mais l’intérêt est revenu.
Sword Group
Fondée en 2000 par son actuel PDG Jacques Mottard, Sword Group est une ESN à suivre de près. Depuis près de 25 ans, elle s’est faite une place de choix dans le domaine du conseil technologique, avec une stratégie claire : se concentrer sur des missions à forte valeur ajoutée pour des clients exigeants, souvent dans des secteurs sensibles ou fortement régulés.
Le groupe s’appuie sur une organisation agile, en business units, qui lui permet de rester proche de ses clients et de s’adapter aux spécificités locales ou sectorielles. Ce modèle décentralisé favorise la réactivité, l’expertise ciblée, et une excellente exécution opérationnelle.
À l’inverse de certaines ESN généralistes, Sword se positionne principalement sur des sujets complexes : transformation numérique d’administrations publiques, cybersécurité, traitement de données critiques, architecture logicielle sur mesure… Autant de missions qui nécessitent un savoir-faire pointu, une compréhension fine des enjeux métiers et une forte capacité d’engagement dans la durée.
Ce positionnement sélectif s’appuie aujourd’hui sur plusieurs relais de croissance clairement identifiés :
L’exposition de Sword à des marchés en forte croissance lui permet d’afficher une évolution très positive de ses fondamentaux. En 2024, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 331 M€, en progression de +9,3 %, avec une marge d’EBITDA de 12%, signe d’une activité bien maîtrisée. Engagé dans un plan stratégique jusqu’en 2028, le groupe affiche un objectif ambitieux : une croissance organique annuelle moyenne à deux chiffres entre 2024 et 2028 tout en préservant une marge d’EBITDA de 12%. Pour le moment, Sword tient la cadence et a récemment signé six nouveaux contrats pluriannuels qui viennent ajouter 135 M€ à un carnet de commandes déjà bien étoffé. Ce dernier atteignait 631,8 M€ à fin 2024 (avant la signature de ces nouveaux contrats), soit 21,1 mois de budget. Au-delà de son positionnement, la croissance de Sword est alimentée par un modèle basé sur l’alignement des intérêts des managers de business units à leurs performances : les share deals. Pour se faire, la société a crée un fonds d’investissement dédié dont les parts sont souscrites par les managers. Après une période généralement comprise entre 3 et 5 ans, les plans prévoient un rachat de leurs parts par le fonds. Ce mécanisme contribue efficacement à la bonne performance des business units.
Avec une trésorerie de près de 70 M€, le groupe dispose d’une puissance feu financière importante qui lui donne les moyens de saisir des opportunités de croissance externe sans déséquilibrer sa structure. Cela permet aussi à la société de mener une politique de dividende généreuse avec un rendement avoisinant 5%.
En Bourse, le titre reste raisonnablement valorisé. À 37,6 €, Sword affiche une capitalisation de 358 M€, soit un multiple PER 2025 de 12,4x, en dessous de certaines sociétés comparables, exhibant pourtant des fondamentaux moins rutilants.
Avec une stratégie lisible, des relais de croissance concrets, une rentabilité solide et une politique de dividende généreuse, Sword offre un profil de valeur de fond de portefeuille particulièrement attractif avec une régularité exemplaire
Le Pulse en un battement... 💢
📜 L'Édito de Marc Fiorentino - Dernière ligne droite pour les droits de douane ?
Le compte à rebours est lancé : d’ici au 9 juillet, Trump veut imposer ses règles commerciales. Accord, délai ou sanction, peu importe — les droits de douane tomberont. Le Vietnam a plié, le Japon tremble, l’Europe temporise.
⚙️ 2CRSi, serveurs allumés, marché survolté ⚙️
+19,8 % cette semaine pour le champion français de l’infra IA. Un contrat géant à New York, un projet d’AI Gigafactory à 20 Md€, et une ambition affichée : devenir incontournable dans les data centers nouvelle génération.
🩺 Les medtechs en pleine forme !
Median Technologies flambe avec la certification CE d’un logiciel IA anti-cancer. Abivax accélère sur la colite ulcéreuse. DMS progresse avec une gouvernance renforcée.
🤖 Robinhood tokenise Wall Street
Des actions US, mais en version blockchain. Robinhood lance ses stock-tokens en Europe : cotation 24/7, zéro commission, et le goût du neuf pour la Gen Z. HOOD prend +15 %. 🏺
Palaspata, le carrefour oublié de Tiwanaku
En Bolivie, le site de Palaspata révèle un autre visage de Tiwanaku : bâtisseurs d’empires commerciaux, non militaires. Architecture sophistiquée, contrôle des flux, vision stratégique. L’histoire pré-inca se réécrit. Et fascine.
Droits de douane : Dernière ligne droite ?
Plus personne ne sait vraiment où on en est dans les droits de douane. Entre menaces, volte-face, espoirs d'accord, droits de douane provisoires, c'est la confusion qui règne. Et pourtant, on se rapproche de la deadline du 9 juillet. Certes, Trump peut encore la décaler, mais il y a tout de même une volonté de signer des deals avant cette date.
Un deal a été conclu hier avec le Vietnam. Trump l'a annoncé lui-même. Un deal qui inquiète une partie des partenaires commerciaux des US. 20% de droits de douane. C'est certes moins que les 46% en vigueur depuis le "Liberation Day" mais c'est tout de même élevé.
Le Vietnam n'avait pas le choix. Il n'avait pas d'atouts dans sa manche pour négocier, et 30% de ses exportations vont vers les États-Unis. Trump a également imposé des droits de douane de 40% pour le "trans-shipping", il s'agit de biens chinois qui transitent par le Vietnam pour contourner les restrictions ou les droits de douane américains.
Et ailleurs ? Toujours des menaces. Trump a annoncé qu'il imposerait lui-même des droits de douane si aucun accord n'était trouvé. Il a encore menacé le Japon hier, avec qui pourtant, il semblait sur le point de se mettre d'accord. Il a menacé Tokyo de droits de douane de 30%, voire 35%, "because we also have a very big trade deficit".
Le Canada et l’Union Européenne ont donné des gages de bonne volonté aux États-Unis (formule politiquement correcte pour dire qu'ils se sont couchés) mais les négociations sont encore en cours. Comme c'est le cas pour la Chine.
Trump avait promis de signer 90 deals en 90 jours, on en est loin. Mais comme sa patience et sa capacité de concentration sont limitées, on peut s'attendre à une accélération d'ici le 9 juillet.
Take it or live it. Il y a donc 3 scénarios pour chaque pays :
1. Accord sur les droits de douane
2. Délai supplémentaire pour les négociations
3. Droits de douane décidés arbitrairement par Trump pour les pays si aucun accord n'est conclu
Je penche pour le troisième scénario pour un nombre important de pays. Une certitude. Quel que soit le scénario, Trump va imposer des droits de douane. De 10 à 30%. Avec des exemptions pour les produits stratégiques pour les États-Unis.
Et l'économie mondiale devra s'adapter.
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2CRSi s’envole de +19,8 % cette semaine, dopé par une série d’annonces majeures qui marquent un changement d’échelle pour le spécialiste des serveurs haute performance.
Le 26 juin, le groupe a révélé un contrat de plus de 100 M$ pour la fourniture de serveurs IA équipés de GPU NVIDIA H200 à un client new-yorkais. Les livraisons sont prévues dès juillet-août 2025.
Le 1ᵉʳ juillet, 2CRSi et le consortium ÆTHER ont déposé un dossier pour créer la première “AI Gigafactory” carbone négatif d’Europe, visant 200 000 GPU et jusqu’à 20 Md€ d’investissements à terme de la part de l'UE.
Enfin, le 12 juin, l’entreprise a confirmé viser un chiffre d’affaires supérieur à 200 M€ au 30 juin 2025, sans recourir à une augmentation de capital. Entre commandes stratégiques aux États-Unis et projet industriel européen de rupture, 2CRSi veut incarner un nouveau champion de l’infrastructure IA. Le marché applaudit cette ambition — en attendant la preuve d’une exécution rigoureuse. liées à une potentielle guerre commerciale pèsent sur la visibilité du second semestre.
Les medtechs en grande forme 🩺
Median Technologies s’envole de +76,6 % cette semaine après le dépôt de demande de certification CE (classe IIb) pour eyonis® LCS, son logiciel d’IA pour le dépistage précoce du cancer du poumon. Cette étape, faisant suite à une demande 510(k) à la FDA en mai, ouvre la voie à une commercialisation aux États-Unis fin T3 2025, puis en Europe au S1 2026.
Abivax SA gagne +18,3 %, soutenue par la finalisation du recrutement de 1 275 patients pour l’étude pivot de phase III ABTECT sur obefazimod, un traitement contre la colite ulcéreuse. Les résultats intermédiaires sont attendus au T3 2025. Un courtier américain a confirmé sa recommandation “Acheter” avec un objectif de cours à 42 $, misant sur un médicament « first-in-class ».
Diagnostic Medical Systems progresse de +11,1 %, porté par une nouvelle couverture positive d'un Broker, et le renforcement de la gouvernance avec l’arrivée de Julien Delpech, entrepreneur reconnu de la MedTech, comme administrateur indépendant. Ces progressions rappellent que dans la santé innovante, chaque avancée réglementaire, clinique ou stratégique peut se traduire par un fort levier de valorisation en Bourse. Les prochains mois s’annoncent cruciaux pour ces trois dossiers.
Robinhood casse les codes de la Bourse 🤖
C’est une première mondiale pour une grande plateforme de trading : Robinhood propose désormais aux investisseurs européens d’acheter des actions américaines… sous forme de jetons. Lancée cette semaine, l’offre permet d’investir dans plus de 200 grandes capitalisations (Apple, Tesla, Amazon…) via des stock-tokens, des actifs numériques adossés à de vraies actions cotées.
Chaque jeton représente une action réelle détenue par un partenaire réglementé, avec les mêmes droits économiques (dividendes, évolution du cours…). La seule différence : ces tokens sont échangeables 24h/24, 5 jours sur 7, sans commission. Une manière pour Robinhood de séduire les jeunes investisseurs familiers des cryptos.
L’offre n’est pour l’instant disponible qu’en Europe, les autorités américaines ne reconnaissant pas encore ce type de produit. Les jetons sont émis sur la blockchain Arbitrum, et Robinhood prévoit déjà de lancer son propre layer 2 dédié.
À plus long terme, la plateforme veut aller plus loin : elle propose aussi des tokens liés à des sociétés non cotées comme OpenAI ou SpaceX — une initiative déjà critiquée, notamment par OpenAI, qui nie tout lien avec l’opération.
Portée par cette annonce, l’action Robinhood (HOOD) a bondi de plus de 15 % depuis le début de semaine. Une preuve que le marché croit à cette stratégie, à la croisée de la finance traditionnelle et des actifs numériques.
© Robinhood
La pépite de notre analyste 📈
Ce vendredi 27 juin, notre analyste Renan Kerourio a présenté Sarantis Group
🔍 3 raisons d'investir :
- Des fondamentaux solides,
- Un profil d'acquéreur en série,
- Une valorisation toujours attractive.
Retrouvez le replay de mon intervention juste ici 👇
Une découverte archéologique majeure vient de bouleverser notre compréhension de la mystérieuse civilisation Tiwanaku, qui a régné sur les Andes bien avant l’Empire inca. À 130 kilomètres du site principal de Tiwanaku, en Bolivie, des chercheurs ont mis au jour le complexe monumental de Palaspata, un temple érigé à un carrefour commercial stratégique.
Perché sur une colline près de Caracollo, le temple de Palaspata n’est pas qu’un chef-d’œuvre architectural : il occupe une position clé à l’intersection de trois routes commerciales reliant les hauts plateaux fertiles du lac Titicaca, l’Altiplano aride des éleveurs de lamas, et les vallées agricoles de Cochabamba. Cette localisation n’est pas due au hasard. Elle permettait aux Tiwanaku de contrôler, surveiller et peut-être taxer les flux de marchandises essentielles comme le maïs, le coca ou encore le piment, venant de régions éloignées.
Le site, vaste comme un pâté de maisons, révèle une architecture raffinée : quinze enceintes quadrangulaires organisées autour d’une cour centrale. Les techniques de construction, héritées de traditions pré-incas, témoignent d’une parfaite maîtrise de la pierre et d’une adaptation ingénieuse à l’environnement andin. Cette découverte éclaire la stratégie Tiwanaku : asseoir leur pouvoir non par la guerre, mais par le contrôle des échanges et l’intégration des territoires via des réseaux commerciaux et des sites monumentaux. Un nouveau chapitre fascinant s’ouvre sur l’une des civilisations les plus énigmatiques d’Amérique du Sud.
En juin, le CAC 40 se contracte de -1,1 %, pour clôturer à 7 665,91 points. Le CAC Mid & Small se réveille et gagne +1,5 %. Il se situe désormais à 13 933,04 points.
Sur le mois, les ESN (Entreprises de Services du Numérique) s’inscrivent en hausse de +0,7 %. Le secteur du Digital augmente de +1,0 %, tandis que les éditeurs de logiciels s’inscrivent en baisse de -1,1 %.
Ce mois-ci, notre échantillon ESN affiche une progression positive (+0,7 %), portée par plusieurs publications de qualité et des annonces contractuelles structurantes.
Sopra Steria s’apprécie de +9,0 %. Le groupe a officialisé l’intégration d’Aurexia, cabinet de conseil spécialisé dans les services financiers, consolidé depuis le 1ᵉʳ mai. Avec cette opération, l’ESN renforce sa division Sopra Steria Next et étend son empreinte dans les secteurs de la banque, de l’assurance et de la gestion d’actifs. Wavestone enregistre la plus forte hausse du mois avec +16,1 %. Le cabinet a publié des résultats annuels solides, marqués par une croissance du chiffre d’affaires de +35 % et une marge opérationnelle courante de 12,6 %.
À l’inverse, Atos chute lourdement de -16,4 %. La signature d’un accord avec l’État français en vue du rachat des activités stratégiques de calcul intensif (410 M€) n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes. Le marché reste prudent face à un plan de recentrage encore incertain et à une valorisation fragilisée par la cession d’actifs non encore finalisée.
Sword Group progresse de +12,4 % sur le mois. Le groupe a annoncé la signature de plusieurs contrats de long terme qui ont renforcé le carnet de commandes à hauteur de 135 M€ (avec des options pouvant le porter le montant supplémentaire à 200 M€). Ces contrats pluriannuels dans les secteurs de l’énergie, du sport et des organisations internationales confèrent une visibilité appréciée des investisseurs.
Les éditeurs de logiciels terminent le mois de juin en légère baisse (-1,1 %), malgré quelques belles progressions dans un marché globalement attentiste. Broadpeak bondit de +41,7 %, soutenu par l’annonce d’un contrat stratégique avec i-CABLE à Hong Kong pour le lancement d’un canal FAST basé sur ses technologies de monétisation publicitaire. Cette dynamique conforte le potentiel de son offre SaaS. Wallix Group progresse de +35,1 %, après avoir annoncé plusieurs déploiements de sa suite IAM dans des hôpitaux européens. Ces succès illustrent sa montée en puissance dans la cybersécurité souveraine. Witbe gagne +9,6 %, profitant de la mise en avant de ses innovations techniques lors du salon ANGA COM, et de l’annonce d’un nouveau programme de rachat d’actions. Enfin, Sidetrade perd -1,2 %.
Sur le mois de juin, notre échantillon de valeurs digitales affiche une progression discrète de (+1,0 %), avec des trajectoires contrastées selon la visibilité opérationnelle.
High Co progresse de +10,7 %, soutenu par l’annonce d’un dividende exceptionnel et l’ouverture de négociations exclusives pour l’acquisition de Sogec et BudgetBox, recentrant le groupe sur ses activités cœur en marketing digital. Qwamplify gagne +4,1 % après le lancement d’un programme de rachat d’actions portant sur 10 % du capital, signe de confiance du management dans la stratégie du groupe. Vente-unique.com s’apprécie de +10,5 %, portée par des résultats semestriels solides et le bon démarrage de la marque Habitat au sein de sa marketplace. À l’inverse, Miliboo recule de -8,4 %, en l’absence de perspectives claires malgré un chiffre d’affaires annuel en légère progression. LDLC cède -5,0 %, après des résultats annuels marqués par une perte nette et une demande encore peu dynamique.
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